35% de la population israélienne est "non productive".

La conférence du Président qui s'est tenue au mois de Mai dernier à été fort intéressante à beaucoup d'égards. Et s'il fallait essayer de ne ressortir quelques unes des conclusions les plus marquantes, j'aimerais rapporter par exemple l'intervention du CEO d'Ormat Industries Yehudit "Dita" Bronicki, le leader de la CleanTech israélienne, qui se plaint de "l'impatience des jeunes entrepreneurs israéliens d’aujourd’hui qui cherchent bien trop vite à sortir de leur start-up dès les premières réussites, au lieu d'en poursuivre le développement à moyen terme. Ce comportement profondément individualiste, pourrait casser à la longue le dynamisme du pays tout entier". Et d'ajouter : "l'économie globale ou mondialisation ne nous oblige pas à nous sauver d'Israël. Au contraire, il est possible d'établir des compagnies de dimension internationale et de les contrôler d'ici." Bronicki parlait devant un parterre d'hommes d'affaires et de responsables qui ont participé à la conférence, en réponse à une question sur les chances réelles de voir le PIB israélien rejoindre le niveau atteint par les pays les plus développés.
J'ai également noté les mots de Monsieur Ronald Cohen, Président de la Portland Trust, qui encourage fortement la coopération économique entre les institutions du pays et les arabes israéliens, parce que "le PIB global du pays est très largement freiné par le fait incroyable que près de 35% de sa population soit maintenu en dehors du marché du travail, lorsqu'on y ajoute les Harédim. Un tel taux d'improductifs est beaucoup trop pénalisant !"
Avia Spivak, l'ancien sous-gouverneur de la banque d'Israël, avertissait "incorporer les Harédim et les Arabes dans le monde du travail, sans précédemment les former et investir en eux, ne fera en réalité qu'abaisser le PIB, au lien de le relever".
Remettre tous ces gens dans le circuit est un vieux serpent de mer, dont Bibi Netanyahu avait fait son credo avec quelques réussites, mais que ses successeurs ont hélas abandonné. Pourtant ce phénomène est un des plus grands et des plus dramatiques pourvoyeurs de pauvreté dans ce pays. Vraiment dommage !

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