Israël : les salaires menacés par Stanley Fischer.

La Banque d’Israël a relevé son taux directeur de 25 points de base, pour le porter à 4%. C’est la troisième hausse consécutive des taux d’intérêt. Il est maintenant à son niveau le plus élevé depuis février 2008, alors qu'il était retombé à 3,25% dans l'intervalle.
Les observateurs ont été surpris par cette hausse, en raison des tensions fortes qui persistent sur les marchés des changes. Mais une nouvelle fois, le Gouverneur de la Banque d’Israël, le Prof Stanley Fischer a mis l’accent sur la lutte contre l’inflation, pour justifier son intervention. Pour lui la priorité est de soutenir l’économie face à des anticipations d’inflation, qu'il voudrait maintenir dans une fourchette de 1-3% annuel, contrainte essentielle au maintien d'une croissance durable.
Actuellement, les prix à la consommation (CPI) marquent une augmentation de 4,8% au cours des 12 derniers mois et les anticipations d’inflation pour l'ensemble de l'année 2008, sont d’environ 3.2%, soit au-dessus du sacro-saint objectif de stabilité des prix fixé par la Banque...
Toutefois, le CPI hors énergie, alimentation, et fruits et légumes a augmenté de 1,9% au cours des 12 derniers mois, d’où une baisse des anticipations d’inflation.
Quant à la croissance, elle devrait se maintenir aux alentours de 5% comme au 1er semestre 2008, même si les nuages s'amoncellent sur une économie mondiale craignant la récession. Et c'est bien là que le bât blesse. Cette obsession de l'inflation, qui pourtant s'annonce de "seulement" 3.2 %, soit à peine 2 dizième de point au-dessus de l'objectif (!), conduit le bon Dr Fischer à serrer toujours plus fort la vis financière du pays. Malgré l'évidence de faire 2 victimes colatérales : la parité NIS-USD et un Shékel très (trop?) fort, et l'activité économique, qui ne peut que très mal vivre ce rencherissement du loyer de l'argent...
Et surtout, ne pas oublier une 3e victime : les salaires ! Car une fois que les "patrons" auront rémunéré (plus cher, puisque les taux ont été remontés) les investisseurs qui leur ont avancé les fonds, il leurs restera moins d'’argent à partager entre les salariés et eux. Inutile d'attendre sur ce front, là encore, une quelconque amélioration. C'est pourquoi, comme le plus souvent il est bien préférable de s'abstenir de toute intervention, et laisser les marchés regler des problèmes de ... marché.

Ou de risquer le plagiat : Que de crimes on commet en ton nom, Inflation !

GBPJPY : une parité à jouer, vite !


La parité Sterling-Yen a clôturé la semaine à 214,80 continuant ainsi sa progression entamée au printemps après l'effondrement lié aux subprimes, qui a fortement touché la Grande-Bretagne. Sur ce graphique hebdomadaire, on voit que la devise s'approche d'une résistance importante aux alentours des 215.
Cependant, la tendance haussière est assez nette et le retour du goût du risque des investisseurs devrait aider la paire à s'affranchir de ce niveau.
A la baisse, les supports s'établissent respectivement autour des 212,40 et 209,80.
Le trouble de la politique monétaire en Grande-Bretagne, pourrait amener le GBPJPY à connaître de beaux mouvements. Avec une actualité économique en provenance d'Angleterre chargée cette semaine. On attend les indices de la confédération des Industries (CBI Distributive Index), du moral des consommateurs, des prix de l'immobilier (par NationWide House) et l'indice Manufacturing PMI.
Mon scénario : la tendance haussière est assez nette et le retour du goût du risque des investisseurs devrait aider la paire à s'affranchir des 215. Il reste à confirmer ce breakout qui ouvrirait les portes vers un test de la zone 218,8/220.
Une entrée longue vers 212 avec un stop au dessous de 210 pourrait être une bonne option, mais attention, la forte volatilité de cette paire la rend très difficile à maîtriser.

Le Portefeuille du Blog - Semaine 14.

Portefeuille ouvert avec $10.000.
Investi exclusivement en valeurs israéliennes inscrites au NASDAQ.

FREE NET de 013 Netvision. ENFIN !


Je dois vous faire un aveu. Des invitations pour assister à la présentation d'un nouveau produit ou service sorti par une de nos sociétés préférées, j’en reçois plus qu’il n’en faut… Et ces grands messes organisées dans des lieux prestigieux pour déguster des petits-fours raffinés entre 2 exposés marketing souvent formatés, ce n’est pas ma tasse de thé. Mais parfois, derrière le carton d’invitation, il y a une vraie découverte. Comme dernièrement pour le lancement de " FREE NET" né de la fusion entre NETVISION et BARAK 013.
Car pour une fois, au delà du magnifique cadre - la Bourse de Tel-Aviv - et les délicieux sushis servis, il y avait une vraie Révolution ! Pour la première fois en Israël, la nouvelle entité 013 Netvision, offre FREE NET pour tous ses clients actuels et futurs. Dans le cadre de cette révolution chaque client de la société, utilisateur d’internet, se verra remboursé intégralement son abonnement pour l’achat d’un ordinateur neuf de marque Apple. Une telle proposition, avouez que c'est plus qu'intéressant. Oui, vous avez bien entendu : 013 Netvision devient l’unique société qui remboursera intégralement les frais d’abonnement Internet pour l’achat d’un ordinateur. De plus, chaque client pourra bénéficier de cette opération de façon automatique sans avoir à effectuer aucune démarche préalable.
Cette opération révolutionnaire représente la continuité de l’accord stratégique entre
013 Netvision, la société leader de télécommunication en Israël, et iDigital
représentant exclusif d’Apple en Israël.
Il a même été précisé que dans le cadre de cette "révolution marketing", d’autres produits seront mis sur le marché au cours de l’année.
L'habillage produit est lui aussi une réussite. Le nouveau LOGO qui garde le lézard, familier et apprécié, auquel on a ajouté une empreinte digitale pour symboliser la nouvelle stratégie marketing, « C’EST À PORTÉE DE MAIN ! », participe à la cohésion de la communication. Avec cette accroche « C’EST À PORTÉE DE MAIN ! », 013 Netvision se présente comme la société permettant à chacun d’être proche de « ceux » qu’il aime et de « ce » qu’il aime par le biais du téléphone et de l’internet lui offrant ainsi la liberté d’être là où il veut quand il le veut. Dans le respect des attributs de la nouvelle identité : Intimate, Surprising, International et Desirable.
Bref, une opération qui a déjà révolutionné de nombreux marchés en Europe (Angleterre, France, Allemagne) arrive enfin en Israel, ça se fête, non ?

Le renforcement du Dollar va-t'il perdurer ?

Les acquisitions à l'étranger soutiennent le taux de change au bénéfice du Dollar. Nous vous l'avions dit : plus que la décision de la Banque centrale d'accélérer ses achats de billets verts – à raison de $100 millions par jour – ce sont les investissements de TEVA, du groupe IDB ou de la Hapoalim qui a racheté la banque russe basée à Moscou, SDM pour quelques centaines de millions de dollars, qui poussent la devise américaine à la hausse.
En effet, TEVA va se voir prêter pas moins de $6 milliards par les banques Leumi et Hapoalim pour couvrir son opération de rachats de son concurrent BARR Pharmaceuticals Inc. (NYSE: BRL). Et déjà une première tranche de $1.8 milliard lui a été libérée, une somme colossale qui ne peut que booster la demande domestique de devises étrangères. D'après des sources sur le marché, cela fait plusieurs jours déjà que TEVA achète à grande echelle du Dollar.
Il en est de même de IDB Holding Corp. Ltd (TASE : IDBH) du groupe Koor (TASE : KOR) qui a annoncé vouloir doubler son investissement dans le Credit Suisse (NYSE : CS ; SWX : CSGN ; XETRA : CSGZ), un investissement estimé à plus de NIS 3 milliards, qui supposera également un achat massif de devises étrangères.
De toute façon, comme nous vous le répétons, l'ère du Dollar faible va bientôt s'achever. C'est dans ce cadre qu'il fallait comprendre la décision du Dr Fischer d'augmenter ses réserves à moindre coût tant que cela lui était possible. Et qu'il faut apprécier les voix de plus en plus fortes qui parviennent des E.-U. pour appeler à un Dollar fort. Hier encore, le secrétaire du trésor Henry Paulson affirmait que son administration le désirait vivement, et que les taux d'intérêt aux USA allaient être augmentés dans un avenir proche, même avant les premiers signes de reprise économique, afin de contenir les pressions inflationnistes. Des commentaires approuvés par Charles Plosser Président de la Reserve fédéral Bank of Philadelphia. Mais M. Plosser parle t'il en son propre nom, ou en celui de son boss Ben Bernanke pour une sorte de ballon d'essai lancé pour déterminer si les marchés sont prêts à digérer une hausse imminente du loyer de l'argent. Pour ma part ma conviction est faite depuis longtemps : les USA ne défendront pas encore leur monnaie... Plus tard (après un changement d'administration cet hiver ?) peut être. D'ailleurs, l'annonce de Plosser de proposer 25 milliards pour refinancer le système bancaire en difficulté, alors que son institution dispose de 5200 milliards, en dit long sur ses... priorités !
Sur le marché un premier support est en train de se former sur un change shekel-dollar à NIS 3.43/$, et le niveau de résistance se situe à présent sur la ligne des NIS 3.50/ $.

Des conseils qui rapportent

Encore une belle séance pour ICL qui gagne en une seule journée 4,4% dans de très forts volumes, alors que sa holding mère Israel Corp. s'adjugeait elle aussi 3%. Il faut dire que la veille, Leader Capital Markets avait relevé sa recommandation à l'achat sur le titre, portant son objectif de cours de $69 à ... $110 ! D'après les analystes, les résultats du 2e trimestre sont attendus en forte hausse. A souligner que ce titre faisait parti de la short-list des valeurs à surveiller, publiée dans notre billet du 15 Juillet, et que depuis celui-ci est en fort rebond, à notre grande satisfaction.
A noter aujourd'hui l'opportunité offerte par la correction excessive qui pénalise le groupe Delek, la société holding impliquée dans l'immobilier, le carburant et beaucoup d'autres intérêts. Face à cette baisse injustifiée du cours de l'action, Leader a réitéré sa recommandation d'achat avec une cible de prix à 630 shekels, ou $183, à comparer aux 441 shekels d'hier. Le cours actuel marque une décote anormale de 50% par rapport à la valeur d'actif !
Enfin BluePhoenix, (BPHX) poursuit elle aussi depuis notre conseil (voir par ailleurs), un redressement explosif, qui lui a permis de passer de son canal horizontal $4.5-$4.20 dans lequel elle était bloquée depuis 15 jours, pour atteindre ... $5.68 mardi. Soit + 26 % !

Teva casse sa tirelire !

TEVA Pharmaceutical Industries Ltd. a annoncé Vendredi en cloture de Wall street, avoir trouvé un accord pour racheter son concurrent US Barr Pharmaceuticals pour $7,46 milliards, plus $1,5 milliards de reprise de dettes. L'opération se fera en cash et en echange d'actions, à raison du versement en liquide de $39,90 par titre Barr et l'attribution de 0.6272 de l'ADR Teva. L'offre atteint ainsi $66,50 par action apportée, soit 17% au dessus du dernier cours de la pharmaceutique américaine, et 42% au-delà de la première proposition de Teva faite en Mars.
"Ce rachat augmentera non seulement la présence de TEVA aux USA, mais également renforcera de façon significative nos positions dans toute l'Europe, centrale et orientale ! A noter que l'opération ne sera integrée dans nos comptes qu'au 4e trimestre de cette année." a expliqué le communiqué de la compagnie.
L'annonce a plu au marché puisque le titre israélien gagnait 4,45 % en séance, et que Barr prenait + 11 %, pour venir s'ajuster sur l'offre de Teva.
La société Barr est surtout connue pour son rachat de la pharma générique croate Pliva en 2006, qui lui a ouvert les portes des très prometteurs marchés de l'Europe de l'Est et lui a permis d'augmenter fortement sa capacité de production. Spécialisée dane les contraceptifs oraux, elle a été rendu célèbre par son produit phrase, la très controversée "pillule du lendemain"...
Dans une note à ses clients, les analystes de l'UBS ont estimé que "l'offre était en ligne avec les autres acquisitions effectuées dans le secteur. Et que le prix payé était celui auquel le marché s'attendait."
Le nouvel ensemble pèsera $12 milliards de CA, commercialisera plus de 500 produits et emploiera environ 37.000 personnes. Teva estime également que ce rapprochement lui permettra d'économiser sur ses coûts généraux au moins $300 millions par an.
Dans tous les cas, cette transaction souligne l'importance croissante du secteur des médicaments génériques. Il y a un mois déjà, le japonais Daiichi Sankyo avait pris le contrôle des laboratoires Ranbaxy, le 3e fabricant de génériques en Inde, pour pas moins de $4.6 milliards.
Pour Teva, Barr est la deuxième affaire d'importance, après le rachat en 2005 d'Ivax Corp, basé à Miami, pour $7.4 milliards, avec comme cette fois là, une victime colatérale à prévoir : le Shékel ! Il faut dire qu'il va faloir en acheter des billets verts.
A l'évidence, le marché du générique est en pleine mutation et tout investisseur se doit de mettre en portefeuille un titre de ce secteur.

Les start-ups isréliennes lèvent plus de $1 milliard.

D'après des chiffres récents, le high-tech a levé $1.08 milliard de capitaux au premier semestre 2008. c'est la collecte financière la plus élevée depuis 2001, où $1.15 milliard avait été levé en 6 mois.
Selon l'étude IVC (Venture Capital israéliennes) trimestriel, le deuxième trimestre de 2008, devrait voir 115 compagnies de pointe israéliennes soulever encore un total de $465 millions en provenance d'investisseurs et de sociétés de capital-risque aussi bien locaux qu'étrangers. Cela représente une augmentation de 28% par rapport à la même période de 2007, mais un net repli vis-à-vis du 1er trimestre (record) de cette année. D'ailleurs, la directrice de recherche d'IVC Efrat Zakai avertit « en dépit de ces performances, les données dont nous disposons suggèrent un prochain ralentissement qui amènera le montant final des investissements pour 2008 au niveau moyen des 4 dernières années (NDLR : $1.6 milliards). »
Dans le détail, 78 compagnies ont levé plus de $1 million chacunes. 17 de $5 à $10 millions, 13 compagnies de $10 à $20 millions, et 3 plus de $20 millions toujours chacunes. Sur ce 2ème trimestre 2008, IVC a investi $161 millions dans ces compagnies israéliennes, une diminution de 17% par rapport au 2ème trimestre de 2007 ($193 millions) et 39% au-dessous des niveaux du premier trimestre à $262 millions. IVC a investi environ 35% de ces sommes, le reste provenant de capital-risqueurs étrangers.
Le secteur des communications en a reçu 26%, suivi de celui du logiciel avec 22%, des sciences de la vie avec 17%, et du secteur Internet avec 11% des capitaux réunis.
Enfin, les compagnies encore en "couveuse" ont attiré 5% des capitaux, comparé à 12% de 2007, les Early Stage companies 34%, les mid-stage companies (+ $10 millions de revenus) 37%, et les plus grandes 24%.

Semaine du 14/07 : les valeurs à suivre.

Les pertes deviennent généralisées pour les valeurs boursières du monde entier. En Israel même, depuis le début d'année, le Maof abandonne 17.26 %, le Tel-Aviv 100 -21,46% et le Nadlan 15 -44,53 % ! Généralisées certes, mais notre carré d'as, conseillé la semaine dernière, résiste plutôt exceptionnellement bien. Que l'on en juge : dans cette atmosphère de débacle, Israel Chemicals (ISCHF), le fabricant de fertilisant et dérivés chimiques issus de la mer morte, ALADDIN (ALDN) le producteur de solutions IT-security, et ALVARION (ALVR) qui commercialise le très prometteur système WiMAX, font du sur-place, oscillant autour de leur cours pivot tout au long des séancesde cette semaine. Ce qui dans le contexte actuel est déjà formidable !
Mais la délicieuse surprise est venue de notre quatrième proposition : Internet Gold (IGLD). La valeur informatique israélienne nous a gratifiés d'un exceptionnel + 26,5 % en hebdomadaire, avec un plus haut sur 5 jours à + 37,6 % !
Nous restons évidemment positifs sur les 3 premiers titres, à court et à moyen terme, et aimerions par ailleurs rajouter à notre liste de valeurs à suivre, une petite perle peu connue de la Biopharma israélienne : Perrigo Co (PRGO). A l'heure où TEVA connait quelques déboires, il s'agit de se tourner vers d'autres compagnies à très fort potentiel, même si elles ne font pas encore l'actualité. Et Perrigo ne nous a jamais déçu, bien au contraire. Nous sommes à l'achat sous les $35.

Bank Of Israel : le Dollar a fini sa purge ?

Coup de tonnerre Jeudi en fin d'après midi. Alors que le dollar n'en finissait plus de s'ecraser sur des niveaux oubliés depuis ...12 ans, la Banque d'Israël annonça son intention de x4 ses achats quotidiens de Dollars, les propulsant de $25 millions/jours à $100 millions jours.
L'effet fut immédiat : le billet vert prenant en quelques minutes (!) 5%. Et plus significatif : au sortir du week-end, celui-ci n'avait toujours rien perdu de cet élan ou presque.
Alors tous les commentateurs de se poser la question : est-ce que cette fois ci, l'effort consenti pour soutenir le Dollar, et endiguer quelque peu la puissance d'un shékel qui inquiête, va enfin réussir ? Et de se rappeller d'un achat massif opéré il y quelques mois par cette même B.O.I. dans le but déjà de freiner la chute de la devise US, qui avait fait long feu. Là, la Banque Centrale s'inscrit dans un programe plus complet, annoncé en Mars, d'augmenter de façon sensible ces réserves de changes. Pour les faire passer de 26 milliards à 35-40 milliards, mais à un "détail" près : elle accélère furieusement la cadence.
Jusqu'ici, l'institution centrale achetait des dollars pendant les jours ouvrables, en évitant les fins de semaine ou autres séances à faible volume. C'est ainsi qu'elle a acheté plus de $2.1 milliards depuis Mars. Et avait prévu d'acheter $4.5 milliards d'ici la fin d'année. A un rythme moyen de $400 millions par mois. Aujourd'hui, on s'attend à ce que cette moyenne d'achats mensuels atteigne $1.6 milliards, pour 4 jours de transactions par semaine. À ce taux, la banque d'Israël va atteindre son objectif original d'acheter $10 milliards vers la fin de l'année.
De nombreux médias essaient de nous faire croire que le gouverneur de la BOI, le prof. Stanley Fischer aurait pris cette décision extrême sur un "coup de tête", seulement 20 minutes avant que l'annonce ne soit faite... Pour éviter tout déli d'initié peut-etre ? Plus sérieusement, nous y voyons pour notre part une réponse posement reflechie à une situation telle que nous l'avons maintes fois présentée. Dans les termes de change actuels, pourquoi ne pas profiter de cette conjoncture de Shékel fort pour accélerer le remboursement de la dette, et aussi élargir le volume de nos réserves de change !

Et en message subliminal, le Prof. Fischer n'est-il pas simplement en train de nous dire que la faiblesse du Dollar ne devrait plus trop durer... D'où la necessité d'engranger le plus rapidement possible les bienfaits d'un Shekel au top de sa forme !

Vers une certaine détente sur les prix du blé.

Après deux années calamiteuses (588 millions de tonnes (Mt) en 2006 et environ 603 Mt en 2007), la production mondiale de blé est attendue en forte hausse. L'augmentation significative et généralisée des surfaces, consécutive aux prix en forte hausse depuis un an, et l'état des cultures, jugé satisfaisant dans la plupart des pays producteurs à la veille de la récolte, conduisent à des estimations de production de l'ordre de 640 à 645 Mt. Les prévisionnistes les plus optimistes avancent même le chiffre de 660 Mt. Du jamais vu sur la planète puisque le précédent record de 2004 atteignait "à peine" les 630 Mt. Hélas pour ceux qui ont à se plaindre de la hausse des prix du pain et de la viande, si l'offre augmente... La demande ne fléchit pas !
Avec une consommation qui augmente, bon an mal an, de quelque 5 à 10 Mt par an. Cette année, elle devrait être proche des 625 Mt, si toutefois l'offre attendue est au rendez-vous.
N'oublions pas que, dans l'alimentation de nombreuses populations des pays émergents, la viande remplace progressivement les céréales habituellement consommées en l'état ou sous forme de pain, galettes, etc. Et s'il ne faut qu'un kilo de blé pour faire un kilo de pain, il en faut 3 à 4 fois plus pour "faire" un kilo de viande blanche, et au moins 10 fois plus pour 1 de viande rouge !
Des stocks mondiaux à reconstituer.
Alors, tout va bien... A deux détails près :
Il faut d'abord que ces prévisions de production se confirment sur le terrain. La Nature est parfois versatile ! Plus sérieusement, souvenez-vous que nous sortons de deux années de piètres productions au cours desquelles, pour satisfaire notre demande croissante, il a fallu "taper dans les stocks". Conséquences : ceux-ci n'ont jamais été aussi bas : 110 Mt, soit tout juste deux mois de consommation, alors qu'ils étaient supérieurs à 200 Mt au début de la décennie. Donc même une bonne récolte 2008 ne permettra de regonfler les stocks en qu'en fin de campagne (juin 2009), à hauteur de 125 Mt environ. Pas de quoi se permettre une mauvaise récolte mondiale en 2009 !
Donc, sauf mauvaise surprise, et sous réserve du niveau de la récolte dans l'hémisphère sud, qui n'interviendra qu'en Novembre-Décembre, on devrait assister à une certaine détente sur les prix du blé.



A mi- semaine, le TASE s'effrite.

Comme sur toutes les places, Tel-Aviv poursuit sa baisse à mi- semaine, dans des volumes plutôt soutenus. "It's a bear market," a confirmé le très suivi Avi Weinreb, trader chez Clal Finance Batucha. Avec toujours dans l'objectif des investisseurs étrangers, Israel Chemicals (ICL), qui retourne vers 67 shekels ($20.64), alors que la Deutsche Bank réitérait une recommandation d'achat à $27.73 soit 90 shekels. Soulignant que les prix de la potasse continuent à progresser, les analystes Richard Gussow et Dan Harverd de la Deutsche Bank ont publié un rapport, rassurant les investisseurs qui avaient exprimé des inquiétudes sur certaines applications de cette potasse. Et d'affirmer que malgré la forte hausse des prix vécue ces derniers mois, l'exploitant vise à une amélioration de sa rentabilité... "L'impact global de cette hausse est insignificant pour ses clients. A l'inverse, le titre semble au cours actuel très attrayant, ce qui représente une occasion d'achat importante".
Le leader pharmaceutique Teva (TEVA) est dans un cas similaire, après avoir fortement plongé à la suite de l'annonce de son procès perdu qui l'opposé à un autre géant du secteur AstraZeneca PLC (AZN.LN). Mais depuis le début de semaine, le titre a repris tout le terrain cédé, grâce entre autre au succès d'une étude qui montre qu'une dose de 40 milligrammes de son médicament vedette, la Copaxone, était plus efficace que la dose de 20 milligrammes pour empêcher les risques de rechute pour les malades atteints de sclérose en plaques.
Enfin la compagnie de solutions informatiques BluePhoenix (BPHX ) annonce un revenu de deuxième trimestre en hausse de 18% à 20% par rapport à la même période de 2007. Un progrès dû à une politique réussie de contraction de ses coûts, même si les responsables reconnaissent une difficulté à augmenter le chiffre d'affaires actuel. Le pipeline de produits est sain, et BluePhoenix poursuit ses excellentes relations avec ses clients, "sensibles aux nouveaux projets présentés". Par ailleurs, BluePhoenix a indiqué qu'il prévoyait de vendre ses 58% détenus dans sa filiale Mainsoft. Ni l'acheteur potentiel, ni des termes du contrat n'ont été révélés.

484.000 israéliens gagnent moins que le salaire minimum.

Selon le Bureau central des statistiques, le salaire moyen des israéliens est tombé de 1.6%, à NIS 8.056 brut en Mai. Alors qu'il avait progressé dans la même proportion entre Fevrier et Avril de cette année. Ce qui annule tous ses gains de 2008, même si en données annuelles, le salaire moyen gagne +1,9% sur les 12 derniers mois. Par ailleurs, le Bureau central des statistiques rapporte que 484.200 personnes ont gagné moins que les NIS 3.850 du salaire minimum fixés par l'état, et qu'un quart d'entre eux a gagné en moyenne autour de NIS 2.000.
Comme toujours, ce sont les employés de la compagnie d'Electricité (TASE : ELEC) et ceux de la Mekorot National Water Company qui perçoivent le plus, avec des salaires bruts moyens de NIS 23.338, presque le triple du salaire moyen national. Suivent ensuite les employés des secteurs bancaire, de l'assurance et de la finance avec en moyenne NIS 17.967 de revenu, 2.2 fois le salaire moyen national. Enfin, les fonctionnaires et les employés de l'État arrivent en 3e position, avec un salaire moyen de NIS 11.722 en avril. Au fond de ce classement, on retrouve les employés du batiment et de la restauration, avec un salaire moyen de NIS 3.794, soit 53% de moins que le salaire national moyen.

Etude : Augmentation en vue dans l'immobilier.

D'après une étude recente menée par Levy Yitzhak, un spécialiste du secteur, les prix dans l'immobilier, qui s'étaient tassés ces derniers temps, devraient repartir. 13% du public interrogé aurait indiqué avoir l'intention d'acheter un appartement dans les six prochains mois. Levy Yitzhak a par ailleurs annoncé les prix moyens observés région par région. Ainsi, le prix moyen d'un appartement au nord et au central de Tel Aviv s'élève aujourd'hui à NIS 1.513 million, avec des hausses sensibles de la demande sur Ramat Gan et Givatayim. A l'autre extrême, le prix moyen à Haïfa est tombé à NIS 455.000, soit moins du tiers des prix pratiqués à Tel Aviv. A Jérusalem, la demande continue à progresser, avec une moyenne de NIS 1.18 million. Les quartiers les plus recherchés sont Talbieh, Rehavia, Guivat haGermany, mais également MeaShearim et d'autres zones habitées par des orthodoxes.
L'étude souligne aussi une demande forte à Zichron Yaakov et à Binyamina, deux villes entre Tel-Aviv et Haifa qui ont changé de statut ces dernières années, avec des acheteurs acceptant de payer jusqu'à NIS 1.5-2 million pour des villas. L'attractivité de Modiin, la ville nouvelle fondée entre Tel-Aviv et Jérusalem, est en net retrait, puisqu'il y a actuellement 1.400 appartements d'occasion proposés sur le marché depuis plus de six mois.
A l'inverse, la région du Sharon demeure fortement prisée, avec Netanya où sont signées le plus grand nombre d'affaires. Raanana demeure l'agglomérations dans laquelle la demande d'appartements de cinq-pièces (NIS 1.85 million) est la plus importantes, avec des riverains peu disposés à se déplacer vers Kfar Saba ou Hod Hasharon, ses 2 voisines. L'enquête révèle que de nombreuses personnes ayant quitté Tel Aviv et qui résident actuellement dans d'autres villes, dela région du Sharon, ou Modiin, Rishon LeZion, et même Jérusalem, seraient très intéressées à revenir y vivre.
Enfin dernier enseignement, Rishon LeZion reste la ville record pour le turn-over d'appartement. Les résidants de Rishon LeZion déménagent en moyenne, quatre fois pendant leur vie adulte, comparée à la moyenne nationale de tout juste un peu plus de deux mouvements par vie. Quant au prix, 71% des répondants estiment que les prix de l'immobilier devraient encore augmenter, contre 68% dans la précédente étude.

A suivre cette semaine

Comme sur toutes les places, les valeurs israéliennes ont beaucoup souffert ces dernières séances. Les indices sont en bernes : le TA100 se retrouve sous les 1.000 points, et le TelTech sous les 200 pour la première fois depuis... Avril 2003 !
Israel Chemicals (ISCHF), le fabricant de fertilisant et dérivés chimiques issus de la mer morte, victime de mauvaises nouvelles sur les matières premières, devrait très rapidement se reprendre. Le dossier reste bon (voir notre article sur le Potasse) et la correction de la semaine passée apparait bien excessive aux yeux des opérateurs.
ALADDIN (ALDN) le producteur de solutions IT-security, avait perdu plus de 30% sur un profi-warning qui l'avait envoyé en enfer. Depuis les investisseurs pensent que tout exces a une fin et elle dvrait rapidement refaire une partie de ses pertes et repartir à l'assau des $10, un niveau plus onforme à sa fair-value.
Internet Gold (IGLD) se retrouve au coeur de grandes manoeuvres. En effet, Microsoft a décidé de racheter les 50.1% de MSN Israel détenus par Internet Gold et les 2 compagnies ont annoncé Dimanche l'ouverture de discution pour étudier les conditions de cette transaction. Garder également un oeil sur 012 Smile sa filiale inscrite sur le Nasdaq.
Enfin, ALVARION (ALVR) a fait l'actualité ses derniers temps avec la commercialisation de son système WiMAX dans différents pays d'importance comme l'Epagne ou l'Inde, véritable révolution qui verra Internet accessible partout dans les villes. Le cours boursier integré déjà ces réussites, et donc a répercuté un certain essouflement qui l'a ramené vers sa résistance de $6, sur laquelle nous attendons un rebond de forte amplitude.
Voilà, bonne semaine.

People & Business : Patrick Bruel joue gros !

La prochaine légalisation du marché des jeux en ligne intéresse de plus en plus. Après les poids lourds Partouche et Barrière, et même Patrick Le Lay, c'est au tour de Patrick Bruel de solliciter une licence de jeu, en association avec Marc Simoncini, le fondateur de Meetic. Selon le site du Point, le gouvernement proposerait une ouverture selon trois scénarios possibles : soit uniquement la légalisation des paris sportifs, soit uniquement celle des paris et des jeux de cercle, soit tous les jeux à l'exception des loteries.
Et a imaginé un système de licence nationale reposant sur un cahier des charges strict délivré par une instance de régulation unique. Parmi les obligations figurait une vigilance particulière sur l'addiction au jeu.
Un secteur promis à un avenir juteux
Confronté à l'assèchement des caisses de l'Etat, le gouvernement devrait rapidement et largement ouvrir le marché des jeux en ligne. Les trois quarts du produit brut des jeux estimé étant réalisés par des opérateurs non autorisés, le gouvernement aurait tort de se priver de ces recettes juteuses.
Selon une étude réalisée par Ineum Consulting, le marché mondial des jeux d'argent (loteries, casino, paris hippiques et sportifs) devrait atteindre 27 milliards de dollars de chiffre d'affaires brut en 2012. Evaluée aujourd'hui à 5%, la part de marché des jeux d'argent sur Internet en Europe devrait fortement progresser dans les prochaines années pour gagner 123% d'ici 2012.
Alors Patrick Bruel bluffe t’il ?

L'immobilier israélien a reculé.

Selon une étude réalisée par la Banque d’Israël, « Survey of Economic Developments » le prix des logements aurait baissé en Israël : - 2,3 % à la fin de l’année 2007. Mais demeurent toutefois de grosses variations de prix entre les logements situés en zone très demandées et ceux en zone moins populaires car, si les prix ont fortement augmenté pour la première catégorie, en raison d’une forte demande d’appartements formulée par des résidents étrangers, et ont fortement baissé pour la seconde. Pourtant, du coté de l’offre, la Banque d’Israël estime que l’industrie du logement n’a pas répondu à cette attente et le nombre de chantiers est toujours très bas.
Les loyers eux, n’ont que légèrement augmenté en juin, et cela prend plus de temps pour les propriétaires pour trouver des locataires. La raison : une baisse la demande d’appartements locatif dans la première moitié de 2008. Les plus grands de toutes les hausses est observée dans la région de Ramat Gan-Givatayim, où les loyers pour un deux-trois pièces ont augmenté de 9%, comparé à la deuxième moitié de 2007. A Tel Aviv le loyer pour un appartement de trois-pièces au sud a augmenté de 3% (de NIS 2.764 à NIS 2.860 par mois). Le loyer moyen à Tel Aviv centre sont restés presque inchangés (de NIS 4.168 à NIS 4.183), et dans le nord de Tel Aviv les locations ont augmenté de seulement 2% (de NIS 4.469 à NIS 4.554).

L'inflation éclate, pensez à l'or.

L'or a récemment gagné 3,5% en un jour. Pas mal. Ce qui nous plaît surtout, c'est que les 865$ ont bien résisté et que l'once est repassée au-dessus des 900$.
Normal. L'inflation continue de hanter les marchés et le Dollar se fait encore une fois malmener. Les marchés actions plongent, comme nous le voyons tous depuis le début d'année. Il faut dire que le pétrole à 143$... ça n'aide pas !
Oui, mais peu importe les causes : aujourd'hui les deux tiers de la population mondiale doivent se préparer à vivre avec une inflation à 2 chiffres. L'économie s'essouffle et le spectre de la stagflation des années 70 donne du fil à retordre à nos banques centrales, qui n'a qu'une seule réponse à proposer : augmenter les taux.
Le souci, c'est que toutes les opérations de sauvetage semblent un peu vaines.
Du coup ce qui ressort de tout cela, c'est l'évidence même : il vous faut de l'or. Vous devez avoir de l'or, le métal qui a toujourd été un rempart dans la tempête. Que ce soit dans une stratégie conservative ou au contraire agressive ; que vous tradiez des ETF, des grammes d'or ou que vous fassiez des allers-retours ; que vous vous positionniez sur un plus long terme ou que vous cachiez des lingots sous votre matelas, vous n'avez plus le choix. Pour moi
, nous visons toujours les 2 000$ l'once (soit environ 1 350€) ; il y aura des allers-retours à faire d'ici là.
Vous avez plein de manières de vous positionner sur l'or. Mais choisissez-en une !

FOREX : comment jouer le Dollar.

Il y a des mois que la devise américaine est prisonnière d'une tendance baissière qu'elle est dans l'incapacité d'inverser. C'est pourquoi, spéculer sur ses mouvements fut longtemps particulièrement aléatoire. Un phénomène qui empêchait de profiter de la moindre reprise, ce qui a fait perdre beaucoup de temps et d'argent à certain. Mais depuis le début d'année, la courbe de l'USD s'inscrit dans un canal parfaitement délimité, qui ne laisse plus de place à l'incertitude. Un canal qui est devenu le meilleur outil d'aide à la décision qui soit pour les investisseurs.

Qu'on en juge :


On le voit, il est possible de gagner à l'achat, comme à la vente à découvert, avec plusieurs cycles explicitement configurés. Avec pour chacun d'eux une amplitude nette de 7% à 8%, pour des plus-values qui s'avèrent donc plutôt significatives !
A court-moyen terme, aucun scénario ne devrait contredire l'analyse technique. La crise des subprimes et l'elargissement prévisible du différentiel de taux de change (la Fed s'en tenant à ses 2%, alors que la BOI a remonté ses taux de 0.5 pts en Juin et que la BCE devrait suivre de 0.25 pts dès jeudi), ne permettront pas une inversion de la tendance avant un bon moment.
Voilà, à vous de jouer !