Immense succés à Netanya & Tel-Aviv pour Azorim Investment

Les revenus de la compagnie immobilière Azorim Investment, Development and Construction Ltd. (TASE: AZRM) ont progressé de 84.3% au second trimestre, grâce essentiellement aux bénéfices qu'elle a réalisés dans la commercialisation de ses projets et la réévaluations de son patrimoine. La compagnie, dirigée par Shaya Boymelgreen, a annoncé des résultats qui atteignent NIS 536 millions, en croissance de 84.3% alors que le CA n’avait pas dépassé NIS 290.85 millions à la même période de 2007. Le bénéfice net ressort à NIS 17.3 millions, dont 17.2 millions seront redistribués directement aux (heureux) actionnaires majoritaires. Le reste était attribuable aux participations minoritaires. Le bénéfice d'exploitation lui, a augmenté de 274% à NIS 152 millions, ce qui est remarquable. En juin, Azorim a vendu un terrain constructible dans le vaste projet "IR Hayamim", la Ville de la mer, proposé à Netanya par YH Dimri Construction & Development Ltd. (TASE: DIMRI) pour NIS 123 million. Rien que sur cette opération, le profit avant impôts réalisé a atteint NIS 66 millions. La compagnie a également rejoint les opérateurs de la "New City" à Tel Aviv, qui construit un complexe de 1.700 unités d'appartements, un des plus ambitieux du moment. D’autre part, les bonnes nouvelles n’arrivant jamais seules, Azorim vient d’enregistrer une réévaluations de la valeur de son patrimoine d'investissement. En tout, ses terrains ont été appréciés de plus de NIS 60 millions.\
On le voit, l'avenir de Azorim investment est garanti grace surtout à la qualité de ses projets.

Forex : + 2,5 % en un seul week-end !

Notre scénario sur le Dollar aura été le bon (lire par ailleurs "Petite leçon de bourse"), sa chute en fin de semaine dernière aura été de courte durée. Et le rattrapage est déjà au rendez-vous. Il s'agissait bien d'ordres stop un peu trop serrés qui auront propulsé le billet vert trop bas et trop vite.
Ceux qui auront suivi notre conseil, gagnent un très joli +2,5 % pour un seul week-end estival d'investissement sur le forex. Sympatique, non ?
Il pourront ainsi revenir sur le marché boursier et penser à notre autre recommandation à entrer en portefeuille : Arotech (nasdaq : ARTX). Pour l'instant, nous accompagnons sa chute et commençons nos achat sur et sous cette ligne des $1.50.
Objectif : profiter à plein du rebond !

La croissance ralentit.

Le PIB israélien a augmenté de 4,2 % au second trimestre 2008, marquant le pas par rapport au trimestre précédent (+5,6%) et les +6,1 % obtenus en fin d'année.
En données ajustées, la croissance du PIB ressort à +5,3 % pour ce 1er semestre, toujours en retrait par rapport à la seconde moitié de 2007 (+5,9 %), et les 6 premiers mois 2007 (+6,2 %).
On le voit, la machine se refroidit lentement, mais de façon continue. Oh bien-sûr, pour l'instant, il ne s'agit que d'un problème de riche, la croissance restant soutenue. Un peu comme le "problème" des chinois qui envisagent un gigantesque plan de relance économique avec des dizaines de milliards d'Euros à la clé, parce qu'ils craignent de voir leur croissance passer sous les … +10% par an !
Pour rappel, la plupart des pays européens, dont la France, a sombré dans la recession lors de ce 2e trimestre…
Le moteur principal de la croissance israélienne auront été les exportations de biens et services avec + 10.7%. et même une progression de + 13.6 % en incluant les diamants et les stat-up ! A l'inverse, les importations ont baissé de 8.6%, comparé au +8.8% du premier trimestre, et au + 21.2% de la même période en 2007. Ce qui confirme ce que nous martelons depuis quelque temps déjà, à savoir que le renforcement du Shékel n’aurait aucune incidence sur la compétitivité de nos exportateurs.
A l’inverse on s’aperçoit que ce ralentissement est très clairement causé par la baisse significative de la consommation des ménages. En effet, celle-ci a chuté de 3.6%, alors qu’elle avait progressé de 9.3% au premier trimestre et de 3.8% fin 2007. Autre grand perdant dans le paysage israélien : l’immobilier. Un secteur dans lequel les investissements ont décru de 0.5%, alors qu’ils avaient progressé de 7.5% au 1er trimestre et de 16.3% au 2e trimestre 2007.Dans cette conjoncture, la décision de la Banque d’Israel de relever une nouvelle fois son taux d’intêret apparait comme pour le moins inadapter. Le brave docteur Fischer ne trouve pas mieux que de tuer le malade… afin de réduire la fièvre qui l’étreint…

Le Portefeuille du Blog - Semaine 16.

Portefeuille ouvert avec $10.000.
Investi exclusivement en valeurs israéliennes inscrites au NASDAQ.

Vraiment, avec ALADDIN, nous avons eu le nez creux... Imaginez : +52 % en 6 semaines !
Un bel exploit.
Avec à la clé déjà +25 % pour l'ensemble du Portefeuille dès la 16e semaine.
Pour poursuivre sur notre lancée, notre conseil pour Lundi est l'achat de 450 titres d'AROTECH, une autre petite pépite que vous allez bientôt apprendre à aimer.

Petite leçon de Bourse.

Encore une journée qui avait bien commencé à la bourse de Tel-Aviv. Puis, soudain, à 2 heure de la fermeture, un vent de panique s'est emparé des marchés. Du vert au rouge, la bascule n'a pas pris 10 minutes. Mais le plus impressionnant reste la réaction du Dollar. Hier, il avait fermé sur 3,576 NIS. Aujourd'hui, nouvel effritement lent pour un Yatsig vers les 3,536. Et puis la baisse s'est accélérée pour plonger la devise américaine sous les 3,49 ! Sueurs froides.
Alors que se passe t'il ? A notre avis, plusieurs choses :
1- Des ordres stop (marquant la limite en-dessous de laquelle on ne souhaite pas voir le billet vert chuter) ont du "péter" comme on dit dans le langage imagé des cambistes. Les investisseurs étrangers se sont mis à vendre du dollar lorsque celui-ci est passé sous les 3,53. En période estivale, ce type d'ordre de couverture sont très usités.
2- L'attitude de la Banque d'Israel qui a certainement freiné, ou pour le moins fini plus tôt, ses achats quotidiens de Dollar. Il faut préciser qu'en acquérant $100 millions jour sur un marché qui pèse "seulement" $2 milliards en moyenne, ses réactions sont au centre de l'attention générale.
Si notre analyse se confirme, la remontée devrait être tout aussi rapide, au moins pour un retour sur le niveau du début de semaine. Reste la grande interrogation : Fischer va t'il remonter le taux d'intérêt en raison de la poussée inflationniste qui s'aggrave. Nous tenons là peut-être la vraie raison des mouvements hératiques du Dollar. La place signifie au bon docteur Fischer que la santé retrouvée dernièrement du billet vert est bien fragile, et que tout relèvement des taux serait très malvenu !
A bon entendeur...

Israël en tête de l'OCDE !

L'investissement en Recherche / Développement à visée civile a atteint 4.7% du PIB en 2007, soit légèrement mieux que les 4.6% de 2006. Ce qui installe Israël à la première place des pays industrialisés.
D’après le Bureau central des statistiques, l’état hébreu a dépensé NIS 31.5 milliards en R&D civil l’an dernier, alors que la moyenne dans l'OCDE était de 1.7% du PIB. Dans le détail, Japon et Corée du Sud ont déboursé chacun 3.2% de leur PIB dans ce secteur de la Recherche, et les Etats-Unis autour de 2.2% seulement.
A prix constants, le résultat est encore plus impressionnant, puisque il atteint 7.2% du PIB 2007, après les déjà excellentes progressions de 2006 (+3.3%), et de 2005 (+4.5%).
La majeure partie de l'augmentation est générée par les efforts de recherche dans le High Tech et des sciences de la vie, y compris les sociétés de biotechnologie, qui ont accru leurs investissements de 13% par rapport à 2006. Suivent les entreprises de prestations de services informatiques et de logiciel (+ 10%), les industriels avec + 4.3% et le secteur de base (+4,2%).
Seul ombre au tableau, l’affaiblissement de la R / D au niveau des universités qui n’augmente que de 0.4% en 2007 après une chute de 1.4% en 2006.
Des statistiques porteuses d’avenir, puisque les recherches d’aujourd’hui, seront les produits du succés de demain

3 millions de Touristes attendus en 2008 ?

Hier deux statistiques importantes ont été livrées par l'administration. D'abord les chiffres très attendus du commerce extérieur. Disons le tout de suite, ils ne sont pas bons ! En effet, les importations, qui ont dépassé 6,5 milliards de Dollars en Juillet, confirment leur très forte progression (+7.4% sur un mois +28,2% depuis le début de l'année), alors que les exportations ont tendance à stagner (-0,22% / Juin et +11.9% en 2008)... Et, que le déficit commercial, lui, explose, avec un montant total de $1,531 milliard pour le seul résultat de Juillet. Sur les 7 premier mois de 2008, il atteint même, fait très inquiétant, les $7,827 milliards (+64.1% par rapport à la même période de 2007). Soit le total de toute l'année 2006 par exemple. Au rythme actuel, et sauf retournement bien improbable de la situation, le déficit devrait s'inscrire d'après nos prévisions dans une fourchette comprise entre $ 12 et $15 milliards en données annuelles ! Ce serait un bien mauvais record.
A noter que depuis le 15 juillet 2008, la nouvelle nomenclature des produits à l'exportation est entrée en vigueur. Les changements affectent principalement la codification des marchandises (qui passe de de 7 à 8 chiffres), afin de l'harmoniser avec la classification internationale des biens et services.
A l'inverse, tout va pour le mieux pour le secteur du tourisme. D'après le Bureau des Statistiques, 262,200 visiteurs sont entrés dans le pays en Juillet. 219.000 en long séjour et 43.000 en transit. Ce qui porte à 1,737 millions le nombre total de touristes depuis le début d'année, soit une hausse de 40,8% par rapport à la même période de 2007, où 1,233 millions de personnes étaient entrées.
Ces chiffres confirment le redressement de tout le secteur, et mettent à portée de main les objectifs du Ministère du Tourisme qui misait sur 2,8 millions d'entrées en 2008. Pour notre part, nous estimons que la barre des 3 millions devrait être atteinte, voir même dépassée pour l'ensemble de l'année. Il faut dire (qu'enfin!) toute une série de mesures, qui vont dans le bon sens, a été prise récemment. A l'exemple de l'annulation des visas pour les résidents de nombreux pays, l'accord "ciel ouvert" avec l'Union européenne, ou la planification d'hôtels nouveaux à Jérusalem ou dans le Nord.
A l'évidence, le tourisme israélien a le vent en poupe, et représente une opportunité à saisir pour tous les investisseurs.

Israël : de l'eau dans le gaz avec la Georgie.

Intéressez par le Caucase ? Non ? Dommage, parce que lui s'intéresse à vous ! En effet, la guerre entre la Russie et la Géorgie qui a éclaté au cours du week-end met en danger tous les investissements israéliens effectués dans cette région, estimés à plus d'un milliard de Dollars.
L'ancien ambassadeur géorgien en Israël a déclaré en la matière, dans les colonnes du quotidien économique Globes, que les israéliens très présents dans les secteurs géorgiens de l'immobilier et de la défense, pourraient fortement souffrir de ce conflit pourtant tellement éloigné de l'état hébreu. Mais c'est comme cela à présent : la mondialisation fait de tous les pays des "voisins de pallier" ! Et dans cette région, tout s'accélère. Déjà le Ministère des Affaires Étrangères signale que les compagnies israéliennes ont commencé à évacuer leur personnel du pays, et que les touristes et hommes d'affaires israéliens rentrent précipitamment à la maison. Bon client pour notre industrie militaire, mais sur injonction plus ou moins implicite du Kremlin, toutes les ventes d'armements vers la Géorgie ont été gelées ou pour le moins limitées... Il ne faudrait pas déplaire à la sainte Russie.
Interrogé, l'inoubliable Shmuel Flatto Sharon, qui a investi en Géorgie, indique pour sa part que le combat n'a pas affecté ses propres investissements. Et ne s'inquiète pas plus que cela.
On l'aura bien compris, au delà des pseudo mésaventures israéliennes, cet affrontement sanglant a surtout comme question centrale : le gaz et le pétrole... Avec en toile de fond, un bon vieil affrontement Est-Ouest, comme au temps de la guerre froide. Il faut comprendre que les immenses réserves gazières et pétrolières de la mer Caspienne, les 2e en importance derrière les champs du Moyen-Orient, ont accru le poids géostratégique du Caucase. Car ces zones d'exploitation sont totalement enclavées. Au sud se trouvent l'Iran et l'Afghanistan, 2 pays qui ne respirent pas vraiment la stabilité. Impossible donc de leur confier les précieux oléoducs chargés d'approvisionner en matières premières l'occident. Au Nord, vous avez la Russie, qui voudrait tout contrôler. Le seul débouché envisageable se trouve donc par l'ouest à travers la mosaïque caucasienne. D'autant plus que par un heureux (!) hasard, d’anciennes républiques soviétiques comme l’Azerbaïdjan, puissance émergente grâce à ses richesses en hydrocarbures, et la Géorgie se sont rapprochées des Occidentaux. C'est pourquoi, tout ce beau monde a financé la construction d'un super-oléoduc appelé BTC, Bakou-Tbilissi-Ceylan, capable d'écouler 1,2 million de barils/jour, pour porter le pétrole azéri jusqu’à la Méditerranée, via la Turquie, un autre pilier de l'alliance atlantique. Avec BP et quelques autres majors américaines évidemment.
La Russie voudrait, elle, garder la main mise sur le robinet, et surtout interdire à ses anciennes républiques de s'affranchir des voies russes d'acheminement ... Donc bloquer d'une façon ou d'une autre cet oléoduc concurrent aux siens, qui alimentent déjà l'Europe... et Israël – l'état hébreu importe par voie maritime 90 % des 250 000 barils de pétrole qu'il consomme quotidiennement de l'ex-URSS -.
Alors bien sûr, elle ne bombardera pas directement cet oléoduc, car cela serait considéré comme un grave casus belli par l'OTAN. Mais déjà l'opération russe a porté ses fruits. L'Azerbaïdjan a annoncé la suspension de ses exportations de pétrole via la Géorgie. Le message envoyé par Moscou est donc clair, et il s'adresse au monde des affaires : le BTC n'est pas vraiment sûr... Ce qui devrait décourager à long terme les investissements dans les hydrocarbures de la Caspienne, perçus jusqu'à récemment comme une alternative aux ressources contrôlées par les pays du Proche-Orient et par la Russie.
A l'évidence le bras de fer ne fait que commencer !

Israël aux portes de l'OCDE.

Israël a terminé la première étape en vue d'integrer l'OCDE, l'organisation qui regroupe les 30 pays les plus développés. Et se voit très prochainement invité à la dernière phase, celle des négociations directes avant son accession définitive. Des 2 cotés, les équipes se préparent maintenant à cette étape décisive.
Lors de la première phase, les équipes israéliennes ont soumis un mémorandum préliminaire, récapitulant la position d'Israel en ce qui concerne 250 instruments socio-économiques et juridiques qui encadrent les diverses règles de l'OCDE. C'est en un temps record que celle-ci les a validés, renvoyant le mémorandum avec des commentaires et des demandes d'éclaircissements, incluant essentiellement des questions d'impôts. Mais des 2 cotés on précise qu'il ne s'agit que de détails.
C'est une nouvelle extraordinaire pour le pays, qui se voit ouvrir toutes grandes les portes du club économique le plus select du monde. Et quitte à me faire taxer de sioniste pathenté et incurable, je voudrais souligner la prouesse unique dans l'histoire humaine, réalisée par cette poignée d'hommes et de femmes qui en seulement 60 ans et dans le contexte que l'on connait, ont réussi à hisser Israel au niveau des principales nations !
Eux qui n'avaient trouvé que des étendues de rochers et des conditions dantesques, des collines lacérées par 2000 ans d'abandon, des oueds défoncés qui interdir tout recours aux machines et tracteurs, des marécages seulement spécialisés dans l'élevages des moustiques et de la malaria, et du sable, du sable brûlant qui avançait partout !
Les prochaines discussions bilatérales porteront sur les règlementations fiscales, les systèmes de régulation, l'environnement, l'énergie, le travail, le bien-être, et quelques autres questions. Huit auditions ont été programmées avant la fin 2008.
Des délégations d'experts de l'OCDE visiteront Israël pour discuter chaque point avec les équipes israéliennes compétantes.
Pour le Ministre des Finances, Ronnie Bar-On, "Israël aura complété le processus d'intégration d'ici fin 2009." Rappelons que c'est en Mai 2007 que le Conseil des Ministres de l'OCDE avait invité Israël à rejoindre l'organisation.

Le point sur l'immobilier en Israël - Partie I.

L'été est la grande saison pour les transactions immobilières, puisque de Juillet à Septembre, ce sont plus des 2/3 des opérations annuelles qui vont se réaliser. Alors que vous soyez un résident ou un investisseur étranger, c'est le moment de faire le point sur un marché qui offre à l'évidence une image contrastée. Et de prendre les bonnes décisions... Décodage.
Commençons par le marché du neuf. Celui-ci est en pleine inflation. Les prix grimpent rapidement d'un projet sur l'autre, et dans l'avenir, il est certain que cet état de fait perdurera, et cela pour au moins 3 raisons.

D'abord la pénurie de bons terrains. Dans les régions les plus demandées, il devient quasi impossible de trouver de bons emplacements. La faute d'après les professionnels à l'Administration domainiale israélienne qui possède 95% des terres disponibles - en fait la seule vraie raison est que le pays est très (trop?) petit - et ne vend pas assez pour la construction – surtout dans les régions où la demande est importante. Il en résulte un manque de terrains constructibles et par conséquent une chute sensible des mises en chantier, -14% sur un an !
Seconde source d'inflation, qui elle aussi n'est pas prête de se tarir : la hausse des prix des matières premières, qui a eu une influence spectaculaire sur les coûts de construction. A l'exemple du fer, qui est un important composant dans la construction, et qui a augmenté de 115 % depuis octobre 2007... Les prix du goudron et du ciment ont également fortement augmenté. Sans parler du pétrole, beaucoup utilisé pour faire tourner les grosses machines que l'on voit sur les chantiers, et évidement, pour les transports. La seule augmentation du fer ajoute en moyenne 30 000 shekels au coût d’un appartement.
Troisième raison, et pas des moindres, le nouveau phénomène qui brouille de façon indirecte tout le marché : les prix s'annoncent de moins en moins dans le traditionnel Dollar, mais de plus en plus en Shekel, voir en Euro ! Le problème ? Impossible ou presque de comparer à présent les tarifs d'une année sur l'autre, ou de calculer la plus-value d'un bien... Ce changement de devise agit un peu comme en son temps, le passage à l'Euro pour les consommateurs européens. Avec pour conséquence une valse des étiquettes sans précédent, rendue possible par la perte de leurs repères consuméristes pour la plupart des acheteurs...
Un phénomène qui touche également le marché deuxième main, sur lequel nous reviendrons dans la prochaine partie.

Première conclusion : les bonnes affaires se feront aujourd'hui, pas demain...

CleanTech : une percée au USA attendue.

S'il est un secteur porteur en Israel, c'est bien celui des technologies liées à l'environnement (production d'énergies renouvelables, retraitements, ressources hydroliques, etc.).
A l'exemple de l'excellent contrat passé entre des investisseurs étrangers, le groupe israélien Shrem Fudim Group Ltd. (TASE: SFG) et Environmental Energy Resources Ltd. (EER) à hauteur de $30 millions. Afin de construire un grand centre de traitement des déchets domestiques et/ou médicaux, suivant le process inovant de EER : leur retraitement thermique avec transformation de toutes les matières en plasma, un système plus écologique et plus efficace. D'après certaines sources, le regroupement d'oligarches russes et israéliens aurait remonté leur participation financière en raison de rumeurs affirmant que EER serait très proche d'un accord avec The Texas Medical Center de Houston pour la construction d'un vaste centre de retraitement. Un contrat de première importance donc, puisque le Texas Medical Center incorpore pas moins de 15 hôpitaux à travers tout l'état.
Et à haute teneur stratégique. En effet, les nouveaux règlements fédéraux aux USA commandent la fermeture des incinérateurs de tous les centres hospitaliers. Poussant leurs responsables à rechercher activement des méthodes alternatives pour traiter leurs déchets. Actuellement les hôpitaux les rejettent, même les plus sensibles, dans les decharges publiques. Ce qui créé des dommages à l'environnement, et entraine des coûts financiers très lourds.
La technologie de la compagnie israélienne est actuellement en cours d'homologation auprès des services sanitaires de l'état du Texas. Un processus qui devrait délivrer ses autorisations prochainement. On parle de deux ou trois mois.
Une issue rapide aussi favorable démontrerait l'expertise internationale d'Israel dans ce domaine sensible pour l'avenir.
A n'en pas douter, pour le recyclage des eaux usées, et aujourd'hui des déchets ménagers et professionnels, les solutionns israéliennes ont le vent en poupe !