Je reste perplexe quant au dollar...


Alors oui, le mouvement actuel sur le dollar me surprend par son ampleur. Ce qui me surprend encore plus, c'est l'absence totale de correction sur l'euro/dollar pendant cette
Et ce ne sont pas les chiffres économiques annoncés cette semaine qui auraient pu les soutenir ! Production industrielle et balance commerciale en baisse outre-manche et crainte de récession en zone euro ne font que soutenir un dollar, dont on oublie trop souvent qu'il est au cœur d'une des plus grandes crises économiques mondiales.
Mon plan de Trade très CT sur l'euro/dollar ?
Nous avons enfoncé le plancher des 1,40 qui était mon premier objectif après la rupture des 1,43. Et graphiquement il est désormais très difficile d'identifier un nouveau support crédible. En dehors du niveau des 1,38/1,3840 qui devrait cependant jouer ce rôle. Clairement donc, on pourrait se placer en-dessous dans cette zone des 1,385 pour jouer une correction vers 1,42 puis 1,44, et retrouver ainsi le niveau rupture.
Au-delà …

Le cours du brut peut-il encore beaucoup baisser ?

La descente aux enfers du Baril a fait plus d'un heureux. 147 $, 135 $, 122 $, 113 $, 104 $ et maintenant 97 $. Rien n'arrêtera-t-il la chute du pétrole ? Nous assistons à une véritable explosion de la bulle spéculative, aussi violente que rapide. Mais la question qui se pose maintenant est surtout : La baisse des cours va-t-elle se poursuivre à court/moyen terme ?


Graphiquement, notre analyse s'attend à un rebond limité par les 104 $, avant une reprise de la baisse en direction des 87 $. Mais ne vous y trompez pas. Cette baisse salutaire n'est que temporaire. Une fois la crise économique passée -- ce qui pourrait bien durer quelques années -- les fondamentaux reprendront le dessus. Baisse des réserves, hausse des coûts de production, peak oil, montée en puissance des nationalismes énergétique, difficultés à produire plus de pétrole pour répondre à la demande émergente... vous savez déjà tout cela.
Mais ce qui pourrait changer structurellement la donne dans l'avenir, est le "jeu" qui déchire l'OPEP. Avec à ma gauche (of course) le camp des anti-américains mené par l'Iran, la Lybie et le Venezuela de Chavez. Et à ma droite le camp des amis de l'oncle Sam mené par l'Arabie, et dans lequel se regroupent notamment les Emirats arabes unis, le Koweït et le Qatar. Leur ligne de fracture : la politique de quota.
Le clan des durs est partisan d'un pétrole cher (à plus de 100 $ le baril), et milite pour une baisse des quotas de production (d'ailleurs il n'a pas du tout apprécié la hausse unilatérale de la production décidée cet été par les Saoudiens… pour faire plaisir au président Bush). En face les Colombes donc, moins à cheval sur la limitation des quotas de production qui sembleraient préférer un baril autour de 90 $/100 $.
Plus globalement, d'un coté des pays comme l'Iran ou le Venezuela donc, qui ont des besoins énormes de financement pour assurer leur développement social et économique (et alimenter un peu de terrorisme). Et de l'autre les rentiers du secteur qui verraient d'un mauvais œil une récession économique généralisée et la chute du dollar qu'elle amplifierait.
Et dans ce contexte déjà bien délicat, le retour sur l'avant scène de la Russie est loin d'être rassurant. Une Russie qui vient de proposer à l'OPEP une coopération renforcée …

Immense succés à Netanya & Tel-Aviv pour Azorim Investment

Les revenus de la compagnie immobilière Azorim Investment, Development and Construction Ltd. (TASE: AZRM) ont progressé de 84.3% au second trimestre, grâce essentiellement aux bénéfices qu'elle a réalisés dans la commercialisation de ses projets et la réévaluations de son patrimoine. La compagnie, dirigée par Shaya Boymelgreen, a annoncé des résultats qui atteignent NIS 536 millions, en croissance de 84.3% alors que le CA n’avait pas dépassé NIS 290.85 millions à la même période de 2007. Le bénéfice net ressort à NIS 17.3 millions, dont 17.2 millions seront redistribués directement aux (heureux) actionnaires majoritaires. Le reste était attribuable aux participations minoritaires. Le bénéfice d'exploitation lui, a augmenté de 274% à NIS 152 millions, ce qui est remarquable. En juin, Azorim a vendu un terrain constructible dans le vaste projet "IR Hayamim", la Ville de la mer, proposé à Netanya par YH Dimri Construction & Development Ltd. (TASE: DIMRI) pour NIS 123 million. Rien que sur cette opération, le profit avant impôts réalisé a atteint NIS 66 millions. La compagnie a également rejoint les opérateurs de la "New City" à Tel Aviv, qui construit un complexe de 1.700 unités d'appartements, un des plus ambitieux du moment. D’autre part, les bonnes nouvelles n’arrivant jamais seules, Azorim vient d’enregistrer une réévaluations de la valeur de son patrimoine d'investissement. En tout, ses terrains ont été appréciés de plus de NIS 60 millions.\
On le voit, l'avenir de Azorim investment est garanti grace surtout à la qualité de ses projets.

Forex : + 2,5 % en un seul week-end !

Notre scénario sur le Dollar aura été le bon (lire par ailleurs "Petite leçon de bourse"), sa chute en fin de semaine dernière aura été de courte durée. Et le rattrapage est déjà au rendez-vous. Il s'agissait bien d'ordres stop un peu trop serrés qui auront propulsé le billet vert trop bas et trop vite.
Ceux qui auront suivi notre conseil, gagnent un très joli +2,5 % pour un seul week-end estival d'investissement sur le forex. Sympatique, non ?
Il pourront ainsi revenir sur le marché boursier et penser à notre autre recommandation à entrer en portefeuille : Arotech (nasdaq : ARTX). Pour l'instant, nous accompagnons sa chute et commençons nos achat sur et sous cette ligne des $1.50.
Objectif : profiter à plein du rebond !

La croissance ralentit.

Le PIB israélien a augmenté de 4,2 % au second trimestre 2008, marquant le pas par rapport au trimestre précédent (+5,6%) et les +6,1 % obtenus en fin d'année.
En données ajustées, la croissance du PIB ressort à +5,3 % pour ce 1er semestre, toujours en retrait par rapport à la seconde moitié de 2007 (+5,9 %), et les 6 premiers mois 2007 (+6,2 %).
On le voit, la machine se refroidit lentement, mais de façon continue. Oh bien-sûr, pour l'instant, il ne s'agit que d'un problème de riche, la croissance restant soutenue. Un peu comme le "problème" des chinois qui envisagent un gigantesque plan de relance économique avec des dizaines de milliards d'Euros à la clé, parce qu'ils craignent de voir leur croissance passer sous les … +10% par an !
Pour rappel, la plupart des pays européens, dont la France, a sombré dans la recession lors de ce 2e trimestre…
Le moteur principal de la croissance israélienne auront été les exportations de biens et services avec + 10.7%. et même une progression de + 13.6 % en incluant les diamants et les stat-up ! A l'inverse, les importations ont baissé de 8.6%, comparé au +8.8% du premier trimestre, et au + 21.2% de la même période en 2007. Ce qui confirme ce que nous martelons depuis quelque temps déjà, à savoir que le renforcement du Shékel n’aurait aucune incidence sur la compétitivité de nos exportateurs.
A l’inverse on s’aperçoit que ce ralentissement est très clairement causé par la baisse significative de la consommation des ménages. En effet, celle-ci a chuté de 3.6%, alors qu’elle avait progressé de 9.3% au premier trimestre et de 3.8% fin 2007. Autre grand perdant dans le paysage israélien : l’immobilier. Un secteur dans lequel les investissements ont décru de 0.5%, alors qu’ils avaient progressé de 7.5% au 1er trimestre et de 16.3% au 2e trimestre 2007.Dans cette conjoncture, la décision de la Banque d’Israel de relever une nouvelle fois son taux d’intêret apparait comme pour le moins inadapter. Le brave docteur Fischer ne trouve pas mieux que de tuer le malade… afin de réduire la fièvre qui l’étreint…

Le Portefeuille du Blog - Semaine 16.

Portefeuille ouvert avec $10.000.
Investi exclusivement en valeurs israéliennes inscrites au NASDAQ.

Vraiment, avec ALADDIN, nous avons eu le nez creux... Imaginez : +52 % en 6 semaines !
Un bel exploit.
Avec à la clé déjà +25 % pour l'ensemble du Portefeuille dès la 16e semaine.
Pour poursuivre sur notre lancée, notre conseil pour Lundi est l'achat de 450 titres d'AROTECH, une autre petite pépite que vous allez bientôt apprendre à aimer.

Petite leçon de Bourse.

Encore une journée qui avait bien commencé à la bourse de Tel-Aviv. Puis, soudain, à 2 heure de la fermeture, un vent de panique s'est emparé des marchés. Du vert au rouge, la bascule n'a pas pris 10 minutes. Mais le plus impressionnant reste la réaction du Dollar. Hier, il avait fermé sur 3,576 NIS. Aujourd'hui, nouvel effritement lent pour un Yatsig vers les 3,536. Et puis la baisse s'est accélérée pour plonger la devise américaine sous les 3,49 ! Sueurs froides.
Alors que se passe t'il ? A notre avis, plusieurs choses :
1- Des ordres stop (marquant la limite en-dessous de laquelle on ne souhaite pas voir le billet vert chuter) ont du "péter" comme on dit dans le langage imagé des cambistes. Les investisseurs étrangers se sont mis à vendre du dollar lorsque celui-ci est passé sous les 3,53. En période estivale, ce type d'ordre de couverture sont très usités.
2- L'attitude de la Banque d'Israel qui a certainement freiné, ou pour le moins fini plus tôt, ses achats quotidiens de Dollar. Il faut préciser qu'en acquérant $100 millions jour sur un marché qui pèse "seulement" $2 milliards en moyenne, ses réactions sont au centre de l'attention générale.
Si notre analyse se confirme, la remontée devrait être tout aussi rapide, au moins pour un retour sur le niveau du début de semaine. Reste la grande interrogation : Fischer va t'il remonter le taux d'intérêt en raison de la poussée inflationniste qui s'aggrave. Nous tenons là peut-être la vraie raison des mouvements hératiques du Dollar. La place signifie au bon docteur Fischer que la santé retrouvée dernièrement du billet vert est bien fragile, et que tout relèvement des taux serait très malvenu !
A bon entendeur...