Je reste perplexe quant au dollar...


Alors oui, le mouvement actuel sur le dollar me surprend par son ampleur. Ce qui me surprend encore plus, c'est l'absence totale de correction sur l'euro/dollar pendant cette
Et ce ne sont pas les chiffres économiques annoncés cette semaine qui auraient pu les soutenir ! Production industrielle et balance commerciale en baisse outre-manche et crainte de récession en zone euro ne font que soutenir un dollar, dont on oublie trop souvent qu'il est au cœur d'une des plus grandes crises économiques mondiales.
Mon plan de Trade très CT sur l'euro/dollar ?
Nous avons enfoncé le plancher des 1,40 qui était mon premier objectif après la rupture des 1,43. Et graphiquement il est désormais très difficile d'identifier un nouveau support crédible. En dehors du niveau des 1,38/1,3840 qui devrait cependant jouer ce rôle. Clairement donc, on pourrait se placer en-dessous dans cette zone des 1,385 pour jouer une correction vers 1,42 puis 1,44, et retrouver ainsi le niveau rupture.
Au-delà …

Le cours du brut peut-il encore beaucoup baisser ?

La descente aux enfers du Baril a fait plus d'un heureux. 147 $, 135 $, 122 $, 113 $, 104 $ et maintenant 97 $. Rien n'arrêtera-t-il la chute du pétrole ? Nous assistons à une véritable explosion de la bulle spéculative, aussi violente que rapide. Mais la question qui se pose maintenant est surtout : La baisse des cours va-t-elle se poursuivre à court/moyen terme ?


Graphiquement, notre analyse s'attend à un rebond limité par les 104 $, avant une reprise de la baisse en direction des 87 $. Mais ne vous y trompez pas. Cette baisse salutaire n'est que temporaire. Une fois la crise économique passée -- ce qui pourrait bien durer quelques années -- les fondamentaux reprendront le dessus. Baisse des réserves, hausse des coûts de production, peak oil, montée en puissance des nationalismes énergétique, difficultés à produire plus de pétrole pour répondre à la demande émergente... vous savez déjà tout cela.
Mais ce qui pourrait changer structurellement la donne dans l'avenir, est le "jeu" qui déchire l'OPEP. Avec à ma gauche (of course) le camp des anti-américains mené par l'Iran, la Lybie et le Venezuela de Chavez. Et à ma droite le camp des amis de l'oncle Sam mené par l'Arabie, et dans lequel se regroupent notamment les Emirats arabes unis, le Koweït et le Qatar. Leur ligne de fracture : la politique de quota.
Le clan des durs est partisan d'un pétrole cher (à plus de 100 $ le baril), et milite pour une baisse des quotas de production (d'ailleurs il n'a pas du tout apprécié la hausse unilatérale de la production décidée cet été par les Saoudiens… pour faire plaisir au président Bush). En face les Colombes donc, moins à cheval sur la limitation des quotas de production qui sembleraient préférer un baril autour de 90 $/100 $.
Plus globalement, d'un coté des pays comme l'Iran ou le Venezuela donc, qui ont des besoins énormes de financement pour assurer leur développement social et économique (et alimenter un peu de terrorisme). Et de l'autre les rentiers du secteur qui verraient d'un mauvais œil une récession économique généralisée et la chute du dollar qu'elle amplifierait.
Et dans ce contexte déjà bien délicat, le retour sur l'avant scène de la Russie est loin d'être rassurant. Une Russie qui vient de proposer à l'OPEP une coopération renforcée …

Immense succés à Netanya & Tel-Aviv pour Azorim Investment

Les revenus de la compagnie immobilière Azorim Investment, Development and Construction Ltd. (TASE: AZRM) ont progressé de 84.3% au second trimestre, grâce essentiellement aux bénéfices qu'elle a réalisés dans la commercialisation de ses projets et la réévaluations de son patrimoine. La compagnie, dirigée par Shaya Boymelgreen, a annoncé des résultats qui atteignent NIS 536 millions, en croissance de 84.3% alors que le CA n’avait pas dépassé NIS 290.85 millions à la même période de 2007. Le bénéfice net ressort à NIS 17.3 millions, dont 17.2 millions seront redistribués directement aux (heureux) actionnaires majoritaires. Le reste était attribuable aux participations minoritaires. Le bénéfice d'exploitation lui, a augmenté de 274% à NIS 152 millions, ce qui est remarquable. En juin, Azorim a vendu un terrain constructible dans le vaste projet "IR Hayamim", la Ville de la mer, proposé à Netanya par YH Dimri Construction & Development Ltd. (TASE: DIMRI) pour NIS 123 million. Rien que sur cette opération, le profit avant impôts réalisé a atteint NIS 66 millions. La compagnie a également rejoint les opérateurs de la "New City" à Tel Aviv, qui construit un complexe de 1.700 unités d'appartements, un des plus ambitieux du moment. D’autre part, les bonnes nouvelles n’arrivant jamais seules, Azorim vient d’enregistrer une réévaluations de la valeur de son patrimoine d'investissement. En tout, ses terrains ont été appréciés de plus de NIS 60 millions.\
On le voit, l'avenir de Azorim investment est garanti grace surtout à la qualité de ses projets.

Forex : + 2,5 % en un seul week-end !

Notre scénario sur le Dollar aura été le bon (lire par ailleurs "Petite leçon de bourse"), sa chute en fin de semaine dernière aura été de courte durée. Et le rattrapage est déjà au rendez-vous. Il s'agissait bien d'ordres stop un peu trop serrés qui auront propulsé le billet vert trop bas et trop vite.
Ceux qui auront suivi notre conseil, gagnent un très joli +2,5 % pour un seul week-end estival d'investissement sur le forex. Sympatique, non ?
Il pourront ainsi revenir sur le marché boursier et penser à notre autre recommandation à entrer en portefeuille : Arotech (nasdaq : ARTX). Pour l'instant, nous accompagnons sa chute et commençons nos achat sur et sous cette ligne des $1.50.
Objectif : profiter à plein du rebond !

La croissance ralentit.

Le PIB israélien a augmenté de 4,2 % au second trimestre 2008, marquant le pas par rapport au trimestre précédent (+5,6%) et les +6,1 % obtenus en fin d'année.
En données ajustées, la croissance du PIB ressort à +5,3 % pour ce 1er semestre, toujours en retrait par rapport à la seconde moitié de 2007 (+5,9 %), et les 6 premiers mois 2007 (+6,2 %).
On le voit, la machine se refroidit lentement, mais de façon continue. Oh bien-sûr, pour l'instant, il ne s'agit que d'un problème de riche, la croissance restant soutenue. Un peu comme le "problème" des chinois qui envisagent un gigantesque plan de relance économique avec des dizaines de milliards d'Euros à la clé, parce qu'ils craignent de voir leur croissance passer sous les … +10% par an !
Pour rappel, la plupart des pays européens, dont la France, a sombré dans la recession lors de ce 2e trimestre…
Le moteur principal de la croissance israélienne auront été les exportations de biens et services avec + 10.7%. et même une progression de + 13.6 % en incluant les diamants et les stat-up ! A l'inverse, les importations ont baissé de 8.6%, comparé au +8.8% du premier trimestre, et au + 21.2% de la même période en 2007. Ce qui confirme ce que nous martelons depuis quelque temps déjà, à savoir que le renforcement du Shékel n’aurait aucune incidence sur la compétitivité de nos exportateurs.
A l’inverse on s’aperçoit que ce ralentissement est très clairement causé par la baisse significative de la consommation des ménages. En effet, celle-ci a chuté de 3.6%, alors qu’elle avait progressé de 9.3% au premier trimestre et de 3.8% fin 2007. Autre grand perdant dans le paysage israélien : l’immobilier. Un secteur dans lequel les investissements ont décru de 0.5%, alors qu’ils avaient progressé de 7.5% au 1er trimestre et de 16.3% au 2e trimestre 2007.Dans cette conjoncture, la décision de la Banque d’Israel de relever une nouvelle fois son taux d’intêret apparait comme pour le moins inadapter. Le brave docteur Fischer ne trouve pas mieux que de tuer le malade… afin de réduire la fièvre qui l’étreint…

Le Portefeuille du Blog - Semaine 16.

Portefeuille ouvert avec $10.000.
Investi exclusivement en valeurs israéliennes inscrites au NASDAQ.

Vraiment, avec ALADDIN, nous avons eu le nez creux... Imaginez : +52 % en 6 semaines !
Un bel exploit.
Avec à la clé déjà +25 % pour l'ensemble du Portefeuille dès la 16e semaine.
Pour poursuivre sur notre lancée, notre conseil pour Lundi est l'achat de 450 titres d'AROTECH, une autre petite pépite que vous allez bientôt apprendre à aimer.

Petite leçon de Bourse.

Encore une journée qui avait bien commencé à la bourse de Tel-Aviv. Puis, soudain, à 2 heure de la fermeture, un vent de panique s'est emparé des marchés. Du vert au rouge, la bascule n'a pas pris 10 minutes. Mais le plus impressionnant reste la réaction du Dollar. Hier, il avait fermé sur 3,576 NIS. Aujourd'hui, nouvel effritement lent pour un Yatsig vers les 3,536. Et puis la baisse s'est accélérée pour plonger la devise américaine sous les 3,49 ! Sueurs froides.
Alors que se passe t'il ? A notre avis, plusieurs choses :
1- Des ordres stop (marquant la limite en-dessous de laquelle on ne souhaite pas voir le billet vert chuter) ont du "péter" comme on dit dans le langage imagé des cambistes. Les investisseurs étrangers se sont mis à vendre du dollar lorsque celui-ci est passé sous les 3,53. En période estivale, ce type d'ordre de couverture sont très usités.
2- L'attitude de la Banque d'Israel qui a certainement freiné, ou pour le moins fini plus tôt, ses achats quotidiens de Dollar. Il faut préciser qu'en acquérant $100 millions jour sur un marché qui pèse "seulement" $2 milliards en moyenne, ses réactions sont au centre de l'attention générale.
Si notre analyse se confirme, la remontée devrait être tout aussi rapide, au moins pour un retour sur le niveau du début de semaine. Reste la grande interrogation : Fischer va t'il remonter le taux d'intérêt en raison de la poussée inflationniste qui s'aggrave. Nous tenons là peut-être la vraie raison des mouvements hératiques du Dollar. La place signifie au bon docteur Fischer que la santé retrouvée dernièrement du billet vert est bien fragile, et que tout relèvement des taux serait très malvenu !
A bon entendeur...

Israël en tête de l'OCDE !

L'investissement en Recherche / Développement à visée civile a atteint 4.7% du PIB en 2007, soit légèrement mieux que les 4.6% de 2006. Ce qui installe Israël à la première place des pays industrialisés.
D’après le Bureau central des statistiques, l’état hébreu a dépensé NIS 31.5 milliards en R&D civil l’an dernier, alors que la moyenne dans l'OCDE était de 1.7% du PIB. Dans le détail, Japon et Corée du Sud ont déboursé chacun 3.2% de leur PIB dans ce secteur de la Recherche, et les Etats-Unis autour de 2.2% seulement.
A prix constants, le résultat est encore plus impressionnant, puisque il atteint 7.2% du PIB 2007, après les déjà excellentes progressions de 2006 (+3.3%), et de 2005 (+4.5%).
La majeure partie de l'augmentation est générée par les efforts de recherche dans le High Tech et des sciences de la vie, y compris les sociétés de biotechnologie, qui ont accru leurs investissements de 13% par rapport à 2006. Suivent les entreprises de prestations de services informatiques et de logiciel (+ 10%), les industriels avec + 4.3% et le secteur de base (+4,2%).
Seul ombre au tableau, l’affaiblissement de la R / D au niveau des universités qui n’augmente que de 0.4% en 2007 après une chute de 1.4% en 2006.
Des statistiques porteuses d’avenir, puisque les recherches d’aujourd’hui, seront les produits du succés de demain

3 millions de Touristes attendus en 2008 ?

Hier deux statistiques importantes ont été livrées par l'administration. D'abord les chiffres très attendus du commerce extérieur. Disons le tout de suite, ils ne sont pas bons ! En effet, les importations, qui ont dépassé 6,5 milliards de Dollars en Juillet, confirment leur très forte progression (+7.4% sur un mois +28,2% depuis le début de l'année), alors que les exportations ont tendance à stagner (-0,22% / Juin et +11.9% en 2008)... Et, que le déficit commercial, lui, explose, avec un montant total de $1,531 milliard pour le seul résultat de Juillet. Sur les 7 premier mois de 2008, il atteint même, fait très inquiétant, les $7,827 milliards (+64.1% par rapport à la même période de 2007). Soit le total de toute l'année 2006 par exemple. Au rythme actuel, et sauf retournement bien improbable de la situation, le déficit devrait s'inscrire d'après nos prévisions dans une fourchette comprise entre $ 12 et $15 milliards en données annuelles ! Ce serait un bien mauvais record.
A noter que depuis le 15 juillet 2008, la nouvelle nomenclature des produits à l'exportation est entrée en vigueur. Les changements affectent principalement la codification des marchandises (qui passe de de 7 à 8 chiffres), afin de l'harmoniser avec la classification internationale des biens et services.
A l'inverse, tout va pour le mieux pour le secteur du tourisme. D'après le Bureau des Statistiques, 262,200 visiteurs sont entrés dans le pays en Juillet. 219.000 en long séjour et 43.000 en transit. Ce qui porte à 1,737 millions le nombre total de touristes depuis le début d'année, soit une hausse de 40,8% par rapport à la même période de 2007, où 1,233 millions de personnes étaient entrées.
Ces chiffres confirment le redressement de tout le secteur, et mettent à portée de main les objectifs du Ministère du Tourisme qui misait sur 2,8 millions d'entrées en 2008. Pour notre part, nous estimons que la barre des 3 millions devrait être atteinte, voir même dépassée pour l'ensemble de l'année. Il faut dire (qu'enfin!) toute une série de mesures, qui vont dans le bon sens, a été prise récemment. A l'exemple de l'annulation des visas pour les résidents de nombreux pays, l'accord "ciel ouvert" avec l'Union européenne, ou la planification d'hôtels nouveaux à Jérusalem ou dans le Nord.
A l'évidence, le tourisme israélien a le vent en poupe, et représente une opportunité à saisir pour tous les investisseurs.

Israël : de l'eau dans le gaz avec la Georgie.

Intéressez par le Caucase ? Non ? Dommage, parce que lui s'intéresse à vous ! En effet, la guerre entre la Russie et la Géorgie qui a éclaté au cours du week-end met en danger tous les investissements israéliens effectués dans cette région, estimés à plus d'un milliard de Dollars.
L'ancien ambassadeur géorgien en Israël a déclaré en la matière, dans les colonnes du quotidien économique Globes, que les israéliens très présents dans les secteurs géorgiens de l'immobilier et de la défense, pourraient fortement souffrir de ce conflit pourtant tellement éloigné de l'état hébreu. Mais c'est comme cela à présent : la mondialisation fait de tous les pays des "voisins de pallier" ! Et dans cette région, tout s'accélère. Déjà le Ministère des Affaires Étrangères signale que les compagnies israéliennes ont commencé à évacuer leur personnel du pays, et que les touristes et hommes d'affaires israéliens rentrent précipitamment à la maison. Bon client pour notre industrie militaire, mais sur injonction plus ou moins implicite du Kremlin, toutes les ventes d'armements vers la Géorgie ont été gelées ou pour le moins limitées... Il ne faudrait pas déplaire à la sainte Russie.
Interrogé, l'inoubliable Shmuel Flatto Sharon, qui a investi en Géorgie, indique pour sa part que le combat n'a pas affecté ses propres investissements. Et ne s'inquiète pas plus que cela.
On l'aura bien compris, au delà des pseudo mésaventures israéliennes, cet affrontement sanglant a surtout comme question centrale : le gaz et le pétrole... Avec en toile de fond, un bon vieil affrontement Est-Ouest, comme au temps de la guerre froide. Il faut comprendre que les immenses réserves gazières et pétrolières de la mer Caspienne, les 2e en importance derrière les champs du Moyen-Orient, ont accru le poids géostratégique du Caucase. Car ces zones d'exploitation sont totalement enclavées. Au sud se trouvent l'Iran et l'Afghanistan, 2 pays qui ne respirent pas vraiment la stabilité. Impossible donc de leur confier les précieux oléoducs chargés d'approvisionner en matières premières l'occident. Au Nord, vous avez la Russie, qui voudrait tout contrôler. Le seul débouché envisageable se trouve donc par l'ouest à travers la mosaïque caucasienne. D'autant plus que par un heureux (!) hasard, d’anciennes républiques soviétiques comme l’Azerbaïdjan, puissance émergente grâce à ses richesses en hydrocarbures, et la Géorgie se sont rapprochées des Occidentaux. C'est pourquoi, tout ce beau monde a financé la construction d'un super-oléoduc appelé BTC, Bakou-Tbilissi-Ceylan, capable d'écouler 1,2 million de barils/jour, pour porter le pétrole azéri jusqu’à la Méditerranée, via la Turquie, un autre pilier de l'alliance atlantique. Avec BP et quelques autres majors américaines évidemment.
La Russie voudrait, elle, garder la main mise sur le robinet, et surtout interdire à ses anciennes républiques de s'affranchir des voies russes d'acheminement ... Donc bloquer d'une façon ou d'une autre cet oléoduc concurrent aux siens, qui alimentent déjà l'Europe... et Israël – l'état hébreu importe par voie maritime 90 % des 250 000 barils de pétrole qu'il consomme quotidiennement de l'ex-URSS -.
Alors bien sûr, elle ne bombardera pas directement cet oléoduc, car cela serait considéré comme un grave casus belli par l'OTAN. Mais déjà l'opération russe a porté ses fruits. L'Azerbaïdjan a annoncé la suspension de ses exportations de pétrole via la Géorgie. Le message envoyé par Moscou est donc clair, et il s'adresse au monde des affaires : le BTC n'est pas vraiment sûr... Ce qui devrait décourager à long terme les investissements dans les hydrocarbures de la Caspienne, perçus jusqu'à récemment comme une alternative aux ressources contrôlées par les pays du Proche-Orient et par la Russie.
A l'évidence le bras de fer ne fait que commencer !

Israël aux portes de l'OCDE.

Israël a terminé la première étape en vue d'integrer l'OCDE, l'organisation qui regroupe les 30 pays les plus développés. Et se voit très prochainement invité à la dernière phase, celle des négociations directes avant son accession définitive. Des 2 cotés, les équipes se préparent maintenant à cette étape décisive.
Lors de la première phase, les équipes israéliennes ont soumis un mémorandum préliminaire, récapitulant la position d'Israel en ce qui concerne 250 instruments socio-économiques et juridiques qui encadrent les diverses règles de l'OCDE. C'est en un temps record que celle-ci les a validés, renvoyant le mémorandum avec des commentaires et des demandes d'éclaircissements, incluant essentiellement des questions d'impôts. Mais des 2 cotés on précise qu'il ne s'agit que de détails.
C'est une nouvelle extraordinaire pour le pays, qui se voit ouvrir toutes grandes les portes du club économique le plus select du monde. Et quitte à me faire taxer de sioniste pathenté et incurable, je voudrais souligner la prouesse unique dans l'histoire humaine, réalisée par cette poignée d'hommes et de femmes qui en seulement 60 ans et dans le contexte que l'on connait, ont réussi à hisser Israel au niveau des principales nations !
Eux qui n'avaient trouvé que des étendues de rochers et des conditions dantesques, des collines lacérées par 2000 ans d'abandon, des oueds défoncés qui interdir tout recours aux machines et tracteurs, des marécages seulement spécialisés dans l'élevages des moustiques et de la malaria, et du sable, du sable brûlant qui avançait partout !
Les prochaines discussions bilatérales porteront sur les règlementations fiscales, les systèmes de régulation, l'environnement, l'énergie, le travail, le bien-être, et quelques autres questions. Huit auditions ont été programmées avant la fin 2008.
Des délégations d'experts de l'OCDE visiteront Israël pour discuter chaque point avec les équipes israéliennes compétantes.
Pour le Ministre des Finances, Ronnie Bar-On, "Israël aura complété le processus d'intégration d'ici fin 2009." Rappelons que c'est en Mai 2007 que le Conseil des Ministres de l'OCDE avait invité Israël à rejoindre l'organisation.

Le point sur l'immobilier en Israël - Partie I.

L'été est la grande saison pour les transactions immobilières, puisque de Juillet à Septembre, ce sont plus des 2/3 des opérations annuelles qui vont se réaliser. Alors que vous soyez un résident ou un investisseur étranger, c'est le moment de faire le point sur un marché qui offre à l'évidence une image contrastée. Et de prendre les bonnes décisions... Décodage.
Commençons par le marché du neuf. Celui-ci est en pleine inflation. Les prix grimpent rapidement d'un projet sur l'autre, et dans l'avenir, il est certain que cet état de fait perdurera, et cela pour au moins 3 raisons.

D'abord la pénurie de bons terrains. Dans les régions les plus demandées, il devient quasi impossible de trouver de bons emplacements. La faute d'après les professionnels à l'Administration domainiale israélienne qui possède 95% des terres disponibles - en fait la seule vraie raison est que le pays est très (trop?) petit - et ne vend pas assez pour la construction – surtout dans les régions où la demande est importante. Il en résulte un manque de terrains constructibles et par conséquent une chute sensible des mises en chantier, -14% sur un an !
Seconde source d'inflation, qui elle aussi n'est pas prête de se tarir : la hausse des prix des matières premières, qui a eu une influence spectaculaire sur les coûts de construction. A l'exemple du fer, qui est un important composant dans la construction, et qui a augmenté de 115 % depuis octobre 2007... Les prix du goudron et du ciment ont également fortement augmenté. Sans parler du pétrole, beaucoup utilisé pour faire tourner les grosses machines que l'on voit sur les chantiers, et évidement, pour les transports. La seule augmentation du fer ajoute en moyenne 30 000 shekels au coût d’un appartement.
Troisième raison, et pas des moindres, le nouveau phénomène qui brouille de façon indirecte tout le marché : les prix s'annoncent de moins en moins dans le traditionnel Dollar, mais de plus en plus en Shekel, voir en Euro ! Le problème ? Impossible ou presque de comparer à présent les tarifs d'une année sur l'autre, ou de calculer la plus-value d'un bien... Ce changement de devise agit un peu comme en son temps, le passage à l'Euro pour les consommateurs européens. Avec pour conséquence une valse des étiquettes sans précédent, rendue possible par la perte de leurs repères consuméristes pour la plupart des acheteurs...
Un phénomène qui touche également le marché deuxième main, sur lequel nous reviendrons dans la prochaine partie.

Première conclusion : les bonnes affaires se feront aujourd'hui, pas demain...

CleanTech : une percée au USA attendue.

S'il est un secteur porteur en Israel, c'est bien celui des technologies liées à l'environnement (production d'énergies renouvelables, retraitements, ressources hydroliques, etc.).
A l'exemple de l'excellent contrat passé entre des investisseurs étrangers, le groupe israélien Shrem Fudim Group Ltd. (TASE: SFG) et Environmental Energy Resources Ltd. (EER) à hauteur de $30 millions. Afin de construire un grand centre de traitement des déchets domestiques et/ou médicaux, suivant le process inovant de EER : leur retraitement thermique avec transformation de toutes les matières en plasma, un système plus écologique et plus efficace. D'après certaines sources, le regroupement d'oligarches russes et israéliens aurait remonté leur participation financière en raison de rumeurs affirmant que EER serait très proche d'un accord avec The Texas Medical Center de Houston pour la construction d'un vaste centre de retraitement. Un contrat de première importance donc, puisque le Texas Medical Center incorpore pas moins de 15 hôpitaux à travers tout l'état.
Et à haute teneur stratégique. En effet, les nouveaux règlements fédéraux aux USA commandent la fermeture des incinérateurs de tous les centres hospitaliers. Poussant leurs responsables à rechercher activement des méthodes alternatives pour traiter leurs déchets. Actuellement les hôpitaux les rejettent, même les plus sensibles, dans les decharges publiques. Ce qui créé des dommages à l'environnement, et entraine des coûts financiers très lourds.
La technologie de la compagnie israélienne est actuellement en cours d'homologation auprès des services sanitaires de l'état du Texas. Un processus qui devrait délivrer ses autorisations prochainement. On parle de deux ou trois mois.
Une issue rapide aussi favorable démontrerait l'expertise internationale d'Israel dans ce domaine sensible pour l'avenir.
A n'en pas douter, pour le recyclage des eaux usées, et aujourd'hui des déchets ménagers et professionnels, les solutionns israéliennes ont le vent en poupe !

Israël : les salaires menacés par Stanley Fischer.

La Banque d’Israël a relevé son taux directeur de 25 points de base, pour le porter à 4%. C’est la troisième hausse consécutive des taux d’intérêt. Il est maintenant à son niveau le plus élevé depuis février 2008, alors qu'il était retombé à 3,25% dans l'intervalle.
Les observateurs ont été surpris par cette hausse, en raison des tensions fortes qui persistent sur les marchés des changes. Mais une nouvelle fois, le Gouverneur de la Banque d’Israël, le Prof Stanley Fischer a mis l’accent sur la lutte contre l’inflation, pour justifier son intervention. Pour lui la priorité est de soutenir l’économie face à des anticipations d’inflation, qu'il voudrait maintenir dans une fourchette de 1-3% annuel, contrainte essentielle au maintien d'une croissance durable.
Actuellement, les prix à la consommation (CPI) marquent une augmentation de 4,8% au cours des 12 derniers mois et les anticipations d’inflation pour l'ensemble de l'année 2008, sont d’environ 3.2%, soit au-dessus du sacro-saint objectif de stabilité des prix fixé par la Banque...
Toutefois, le CPI hors énergie, alimentation, et fruits et légumes a augmenté de 1,9% au cours des 12 derniers mois, d’où une baisse des anticipations d’inflation.
Quant à la croissance, elle devrait se maintenir aux alentours de 5% comme au 1er semestre 2008, même si les nuages s'amoncellent sur une économie mondiale craignant la récession. Et c'est bien là que le bât blesse. Cette obsession de l'inflation, qui pourtant s'annonce de "seulement" 3.2 %, soit à peine 2 dizième de point au-dessus de l'objectif (!), conduit le bon Dr Fischer à serrer toujours plus fort la vis financière du pays. Malgré l'évidence de faire 2 victimes colatérales : la parité NIS-USD et un Shékel très (trop?) fort, et l'activité économique, qui ne peut que très mal vivre ce rencherissement du loyer de l'argent...
Et surtout, ne pas oublier une 3e victime : les salaires ! Car une fois que les "patrons" auront rémunéré (plus cher, puisque les taux ont été remontés) les investisseurs qui leur ont avancé les fonds, il leurs restera moins d'’argent à partager entre les salariés et eux. Inutile d'attendre sur ce front, là encore, une quelconque amélioration. C'est pourquoi, comme le plus souvent il est bien préférable de s'abstenir de toute intervention, et laisser les marchés regler des problèmes de ... marché.

Ou de risquer le plagiat : Que de crimes on commet en ton nom, Inflation !

GBPJPY : une parité à jouer, vite !


La parité Sterling-Yen a clôturé la semaine à 214,80 continuant ainsi sa progression entamée au printemps après l'effondrement lié aux subprimes, qui a fortement touché la Grande-Bretagne. Sur ce graphique hebdomadaire, on voit que la devise s'approche d'une résistance importante aux alentours des 215.
Cependant, la tendance haussière est assez nette et le retour du goût du risque des investisseurs devrait aider la paire à s'affranchir de ce niveau.
A la baisse, les supports s'établissent respectivement autour des 212,40 et 209,80.
Le trouble de la politique monétaire en Grande-Bretagne, pourrait amener le GBPJPY à connaître de beaux mouvements. Avec une actualité économique en provenance d'Angleterre chargée cette semaine. On attend les indices de la confédération des Industries (CBI Distributive Index), du moral des consommateurs, des prix de l'immobilier (par NationWide House) et l'indice Manufacturing PMI.
Mon scénario : la tendance haussière est assez nette et le retour du goût du risque des investisseurs devrait aider la paire à s'affranchir des 215. Il reste à confirmer ce breakout qui ouvrirait les portes vers un test de la zone 218,8/220.
Une entrée longue vers 212 avec un stop au dessous de 210 pourrait être une bonne option, mais attention, la forte volatilité de cette paire la rend très difficile à maîtriser.

Le Portefeuille du Blog - Semaine 14.

Portefeuille ouvert avec $10.000.
Investi exclusivement en valeurs israéliennes inscrites au NASDAQ.

FREE NET de 013 Netvision. ENFIN !


Je dois vous faire un aveu. Des invitations pour assister à la présentation d'un nouveau produit ou service sorti par une de nos sociétés préférées, j’en reçois plus qu’il n’en faut… Et ces grands messes organisées dans des lieux prestigieux pour déguster des petits-fours raffinés entre 2 exposés marketing souvent formatés, ce n’est pas ma tasse de thé. Mais parfois, derrière le carton d’invitation, il y a une vraie découverte. Comme dernièrement pour le lancement de " FREE NET" né de la fusion entre NETVISION et BARAK 013.
Car pour une fois, au delà du magnifique cadre - la Bourse de Tel-Aviv - et les délicieux sushis servis, il y avait une vraie Révolution ! Pour la première fois en Israël, la nouvelle entité 013 Netvision, offre FREE NET pour tous ses clients actuels et futurs. Dans le cadre de cette révolution chaque client de la société, utilisateur d’internet, se verra remboursé intégralement son abonnement pour l’achat d’un ordinateur neuf de marque Apple. Une telle proposition, avouez que c'est plus qu'intéressant. Oui, vous avez bien entendu : 013 Netvision devient l’unique société qui remboursera intégralement les frais d’abonnement Internet pour l’achat d’un ordinateur. De plus, chaque client pourra bénéficier de cette opération de façon automatique sans avoir à effectuer aucune démarche préalable.
Cette opération révolutionnaire représente la continuité de l’accord stratégique entre
013 Netvision, la société leader de télécommunication en Israël, et iDigital
représentant exclusif d’Apple en Israël.
Il a même été précisé que dans le cadre de cette "révolution marketing", d’autres produits seront mis sur le marché au cours de l’année.
L'habillage produit est lui aussi une réussite. Le nouveau LOGO qui garde le lézard, familier et apprécié, auquel on a ajouté une empreinte digitale pour symboliser la nouvelle stratégie marketing, « C’EST À PORTÉE DE MAIN ! », participe à la cohésion de la communication. Avec cette accroche « C’EST À PORTÉE DE MAIN ! », 013 Netvision se présente comme la société permettant à chacun d’être proche de « ceux » qu’il aime et de « ce » qu’il aime par le biais du téléphone et de l’internet lui offrant ainsi la liberté d’être là où il veut quand il le veut. Dans le respect des attributs de la nouvelle identité : Intimate, Surprising, International et Desirable.
Bref, une opération qui a déjà révolutionné de nombreux marchés en Europe (Angleterre, France, Allemagne) arrive enfin en Israel, ça se fête, non ?

Le renforcement du Dollar va-t'il perdurer ?

Les acquisitions à l'étranger soutiennent le taux de change au bénéfice du Dollar. Nous vous l'avions dit : plus que la décision de la Banque centrale d'accélérer ses achats de billets verts – à raison de $100 millions par jour – ce sont les investissements de TEVA, du groupe IDB ou de la Hapoalim qui a racheté la banque russe basée à Moscou, SDM pour quelques centaines de millions de dollars, qui poussent la devise américaine à la hausse.
En effet, TEVA va se voir prêter pas moins de $6 milliards par les banques Leumi et Hapoalim pour couvrir son opération de rachats de son concurrent BARR Pharmaceuticals Inc. (NYSE: BRL). Et déjà une première tranche de $1.8 milliard lui a été libérée, une somme colossale qui ne peut que booster la demande domestique de devises étrangères. D'après des sources sur le marché, cela fait plusieurs jours déjà que TEVA achète à grande echelle du Dollar.
Il en est de même de IDB Holding Corp. Ltd (TASE : IDBH) du groupe Koor (TASE : KOR) qui a annoncé vouloir doubler son investissement dans le Credit Suisse (NYSE : CS ; SWX : CSGN ; XETRA : CSGZ), un investissement estimé à plus de NIS 3 milliards, qui supposera également un achat massif de devises étrangères.
De toute façon, comme nous vous le répétons, l'ère du Dollar faible va bientôt s'achever. C'est dans ce cadre qu'il fallait comprendre la décision du Dr Fischer d'augmenter ses réserves à moindre coût tant que cela lui était possible. Et qu'il faut apprécier les voix de plus en plus fortes qui parviennent des E.-U. pour appeler à un Dollar fort. Hier encore, le secrétaire du trésor Henry Paulson affirmait que son administration le désirait vivement, et que les taux d'intérêt aux USA allaient être augmentés dans un avenir proche, même avant les premiers signes de reprise économique, afin de contenir les pressions inflationnistes. Des commentaires approuvés par Charles Plosser Président de la Reserve fédéral Bank of Philadelphia. Mais M. Plosser parle t'il en son propre nom, ou en celui de son boss Ben Bernanke pour une sorte de ballon d'essai lancé pour déterminer si les marchés sont prêts à digérer une hausse imminente du loyer de l'argent. Pour ma part ma conviction est faite depuis longtemps : les USA ne défendront pas encore leur monnaie... Plus tard (après un changement d'administration cet hiver ?) peut être. D'ailleurs, l'annonce de Plosser de proposer 25 milliards pour refinancer le système bancaire en difficulté, alors que son institution dispose de 5200 milliards, en dit long sur ses... priorités !
Sur le marché un premier support est en train de se former sur un change shekel-dollar à NIS 3.43/$, et le niveau de résistance se situe à présent sur la ligne des NIS 3.50/ $.

Des conseils qui rapportent

Encore une belle séance pour ICL qui gagne en une seule journée 4,4% dans de très forts volumes, alors que sa holding mère Israel Corp. s'adjugeait elle aussi 3%. Il faut dire que la veille, Leader Capital Markets avait relevé sa recommandation à l'achat sur le titre, portant son objectif de cours de $69 à ... $110 ! D'après les analystes, les résultats du 2e trimestre sont attendus en forte hausse. A souligner que ce titre faisait parti de la short-list des valeurs à surveiller, publiée dans notre billet du 15 Juillet, et que depuis celui-ci est en fort rebond, à notre grande satisfaction.
A noter aujourd'hui l'opportunité offerte par la correction excessive qui pénalise le groupe Delek, la société holding impliquée dans l'immobilier, le carburant et beaucoup d'autres intérêts. Face à cette baisse injustifiée du cours de l'action, Leader a réitéré sa recommandation d'achat avec une cible de prix à 630 shekels, ou $183, à comparer aux 441 shekels d'hier. Le cours actuel marque une décote anormale de 50% par rapport à la valeur d'actif !
Enfin BluePhoenix, (BPHX) poursuit elle aussi depuis notre conseil (voir par ailleurs), un redressement explosif, qui lui a permis de passer de son canal horizontal $4.5-$4.20 dans lequel elle était bloquée depuis 15 jours, pour atteindre ... $5.68 mardi. Soit + 26 % !

Teva casse sa tirelire !

TEVA Pharmaceutical Industries Ltd. a annoncé Vendredi en cloture de Wall street, avoir trouvé un accord pour racheter son concurrent US Barr Pharmaceuticals pour $7,46 milliards, plus $1,5 milliards de reprise de dettes. L'opération se fera en cash et en echange d'actions, à raison du versement en liquide de $39,90 par titre Barr et l'attribution de 0.6272 de l'ADR Teva. L'offre atteint ainsi $66,50 par action apportée, soit 17% au dessus du dernier cours de la pharmaceutique américaine, et 42% au-delà de la première proposition de Teva faite en Mars.
"Ce rachat augmentera non seulement la présence de TEVA aux USA, mais également renforcera de façon significative nos positions dans toute l'Europe, centrale et orientale ! A noter que l'opération ne sera integrée dans nos comptes qu'au 4e trimestre de cette année." a expliqué le communiqué de la compagnie.
L'annonce a plu au marché puisque le titre israélien gagnait 4,45 % en séance, et que Barr prenait + 11 %, pour venir s'ajuster sur l'offre de Teva.
La société Barr est surtout connue pour son rachat de la pharma générique croate Pliva en 2006, qui lui a ouvert les portes des très prometteurs marchés de l'Europe de l'Est et lui a permis d'augmenter fortement sa capacité de production. Spécialisée dane les contraceptifs oraux, elle a été rendu célèbre par son produit phrase, la très controversée "pillule du lendemain"...
Dans une note à ses clients, les analystes de l'UBS ont estimé que "l'offre était en ligne avec les autres acquisitions effectuées dans le secteur. Et que le prix payé était celui auquel le marché s'attendait."
Le nouvel ensemble pèsera $12 milliards de CA, commercialisera plus de 500 produits et emploiera environ 37.000 personnes. Teva estime également que ce rapprochement lui permettra d'économiser sur ses coûts généraux au moins $300 millions par an.
Dans tous les cas, cette transaction souligne l'importance croissante du secteur des médicaments génériques. Il y a un mois déjà, le japonais Daiichi Sankyo avait pris le contrôle des laboratoires Ranbaxy, le 3e fabricant de génériques en Inde, pour pas moins de $4.6 milliards.
Pour Teva, Barr est la deuxième affaire d'importance, après le rachat en 2005 d'Ivax Corp, basé à Miami, pour $7.4 milliards, avec comme cette fois là, une victime colatérale à prévoir : le Shékel ! Il faut dire qu'il va faloir en acheter des billets verts.
A l'évidence, le marché du générique est en pleine mutation et tout investisseur se doit de mettre en portefeuille un titre de ce secteur.

Les start-ups isréliennes lèvent plus de $1 milliard.

D'après des chiffres récents, le high-tech a levé $1.08 milliard de capitaux au premier semestre 2008. c'est la collecte financière la plus élevée depuis 2001, où $1.15 milliard avait été levé en 6 mois.
Selon l'étude IVC (Venture Capital israéliennes) trimestriel, le deuxième trimestre de 2008, devrait voir 115 compagnies de pointe israéliennes soulever encore un total de $465 millions en provenance d'investisseurs et de sociétés de capital-risque aussi bien locaux qu'étrangers. Cela représente une augmentation de 28% par rapport à la même période de 2007, mais un net repli vis-à-vis du 1er trimestre (record) de cette année. D'ailleurs, la directrice de recherche d'IVC Efrat Zakai avertit « en dépit de ces performances, les données dont nous disposons suggèrent un prochain ralentissement qui amènera le montant final des investissements pour 2008 au niveau moyen des 4 dernières années (NDLR : $1.6 milliards). »
Dans le détail, 78 compagnies ont levé plus de $1 million chacunes. 17 de $5 à $10 millions, 13 compagnies de $10 à $20 millions, et 3 plus de $20 millions toujours chacunes. Sur ce 2ème trimestre 2008, IVC a investi $161 millions dans ces compagnies israéliennes, une diminution de 17% par rapport au 2ème trimestre de 2007 ($193 millions) et 39% au-dessous des niveaux du premier trimestre à $262 millions. IVC a investi environ 35% de ces sommes, le reste provenant de capital-risqueurs étrangers.
Le secteur des communications en a reçu 26%, suivi de celui du logiciel avec 22%, des sciences de la vie avec 17%, et du secteur Internet avec 11% des capitaux réunis.
Enfin, les compagnies encore en "couveuse" ont attiré 5% des capitaux, comparé à 12% de 2007, les Early Stage companies 34%, les mid-stage companies (+ $10 millions de revenus) 37%, et les plus grandes 24%.

Semaine du 14/07 : les valeurs à suivre.

Les pertes deviennent généralisées pour les valeurs boursières du monde entier. En Israel même, depuis le début d'année, le Maof abandonne 17.26 %, le Tel-Aviv 100 -21,46% et le Nadlan 15 -44,53 % ! Généralisées certes, mais notre carré d'as, conseillé la semaine dernière, résiste plutôt exceptionnellement bien. Que l'on en juge : dans cette atmosphère de débacle, Israel Chemicals (ISCHF), le fabricant de fertilisant et dérivés chimiques issus de la mer morte, ALADDIN (ALDN) le producteur de solutions IT-security, et ALVARION (ALVR) qui commercialise le très prometteur système WiMAX, font du sur-place, oscillant autour de leur cours pivot tout au long des séancesde cette semaine. Ce qui dans le contexte actuel est déjà formidable !
Mais la délicieuse surprise est venue de notre quatrième proposition : Internet Gold (IGLD). La valeur informatique israélienne nous a gratifiés d'un exceptionnel + 26,5 % en hebdomadaire, avec un plus haut sur 5 jours à + 37,6 % !
Nous restons évidemment positifs sur les 3 premiers titres, à court et à moyen terme, et aimerions par ailleurs rajouter à notre liste de valeurs à suivre, une petite perle peu connue de la Biopharma israélienne : Perrigo Co (PRGO). A l'heure où TEVA connait quelques déboires, il s'agit de se tourner vers d'autres compagnies à très fort potentiel, même si elles ne font pas encore l'actualité. Et Perrigo ne nous a jamais déçu, bien au contraire. Nous sommes à l'achat sous les $35.

Bank Of Israel : le Dollar a fini sa purge ?

Coup de tonnerre Jeudi en fin d'après midi. Alors que le dollar n'en finissait plus de s'ecraser sur des niveaux oubliés depuis ...12 ans, la Banque d'Israël annonça son intention de x4 ses achats quotidiens de Dollars, les propulsant de $25 millions/jours à $100 millions jours.
L'effet fut immédiat : le billet vert prenant en quelques minutes (!) 5%. Et plus significatif : au sortir du week-end, celui-ci n'avait toujours rien perdu de cet élan ou presque.
Alors tous les commentateurs de se poser la question : est-ce que cette fois ci, l'effort consenti pour soutenir le Dollar, et endiguer quelque peu la puissance d'un shékel qui inquiête, va enfin réussir ? Et de se rappeller d'un achat massif opéré il y quelques mois par cette même B.O.I. dans le but déjà de freiner la chute de la devise US, qui avait fait long feu. Là, la Banque Centrale s'inscrit dans un programe plus complet, annoncé en Mars, d'augmenter de façon sensible ces réserves de changes. Pour les faire passer de 26 milliards à 35-40 milliards, mais à un "détail" près : elle accélère furieusement la cadence.
Jusqu'ici, l'institution centrale achetait des dollars pendant les jours ouvrables, en évitant les fins de semaine ou autres séances à faible volume. C'est ainsi qu'elle a acheté plus de $2.1 milliards depuis Mars. Et avait prévu d'acheter $4.5 milliards d'ici la fin d'année. A un rythme moyen de $400 millions par mois. Aujourd'hui, on s'attend à ce que cette moyenne d'achats mensuels atteigne $1.6 milliards, pour 4 jours de transactions par semaine. À ce taux, la banque d'Israël va atteindre son objectif original d'acheter $10 milliards vers la fin de l'année.
De nombreux médias essaient de nous faire croire que le gouverneur de la BOI, le prof. Stanley Fischer aurait pris cette décision extrême sur un "coup de tête", seulement 20 minutes avant que l'annonce ne soit faite... Pour éviter tout déli d'initié peut-etre ? Plus sérieusement, nous y voyons pour notre part une réponse posement reflechie à une situation telle que nous l'avons maintes fois présentée. Dans les termes de change actuels, pourquoi ne pas profiter de cette conjoncture de Shékel fort pour accélerer le remboursement de la dette, et aussi élargir le volume de nos réserves de change !

Et en message subliminal, le Prof. Fischer n'est-il pas simplement en train de nous dire que la faiblesse du Dollar ne devrait plus trop durer... D'où la necessité d'engranger le plus rapidement possible les bienfaits d'un Shekel au top de sa forme !

Vers une certaine détente sur les prix du blé.

Après deux années calamiteuses (588 millions de tonnes (Mt) en 2006 et environ 603 Mt en 2007), la production mondiale de blé est attendue en forte hausse. L'augmentation significative et généralisée des surfaces, consécutive aux prix en forte hausse depuis un an, et l'état des cultures, jugé satisfaisant dans la plupart des pays producteurs à la veille de la récolte, conduisent à des estimations de production de l'ordre de 640 à 645 Mt. Les prévisionnistes les plus optimistes avancent même le chiffre de 660 Mt. Du jamais vu sur la planète puisque le précédent record de 2004 atteignait "à peine" les 630 Mt. Hélas pour ceux qui ont à se plaindre de la hausse des prix du pain et de la viande, si l'offre augmente... La demande ne fléchit pas !
Avec une consommation qui augmente, bon an mal an, de quelque 5 à 10 Mt par an. Cette année, elle devrait être proche des 625 Mt, si toutefois l'offre attendue est au rendez-vous.
N'oublions pas que, dans l'alimentation de nombreuses populations des pays émergents, la viande remplace progressivement les céréales habituellement consommées en l'état ou sous forme de pain, galettes, etc. Et s'il ne faut qu'un kilo de blé pour faire un kilo de pain, il en faut 3 à 4 fois plus pour "faire" un kilo de viande blanche, et au moins 10 fois plus pour 1 de viande rouge !
Des stocks mondiaux à reconstituer.
Alors, tout va bien... A deux détails près :
Il faut d'abord que ces prévisions de production se confirment sur le terrain. La Nature est parfois versatile ! Plus sérieusement, souvenez-vous que nous sortons de deux années de piètres productions au cours desquelles, pour satisfaire notre demande croissante, il a fallu "taper dans les stocks". Conséquences : ceux-ci n'ont jamais été aussi bas : 110 Mt, soit tout juste deux mois de consommation, alors qu'ils étaient supérieurs à 200 Mt au début de la décennie. Donc même une bonne récolte 2008 ne permettra de regonfler les stocks en qu'en fin de campagne (juin 2009), à hauteur de 125 Mt environ. Pas de quoi se permettre une mauvaise récolte mondiale en 2009 !
Donc, sauf mauvaise surprise, et sous réserve du niveau de la récolte dans l'hémisphère sud, qui n'interviendra qu'en Novembre-Décembre, on devrait assister à une certaine détente sur les prix du blé.



A mi- semaine, le TASE s'effrite.

Comme sur toutes les places, Tel-Aviv poursuit sa baisse à mi- semaine, dans des volumes plutôt soutenus. "It's a bear market," a confirmé le très suivi Avi Weinreb, trader chez Clal Finance Batucha. Avec toujours dans l'objectif des investisseurs étrangers, Israel Chemicals (ICL), qui retourne vers 67 shekels ($20.64), alors que la Deutsche Bank réitérait une recommandation d'achat à $27.73 soit 90 shekels. Soulignant que les prix de la potasse continuent à progresser, les analystes Richard Gussow et Dan Harverd de la Deutsche Bank ont publié un rapport, rassurant les investisseurs qui avaient exprimé des inquiétudes sur certaines applications de cette potasse. Et d'affirmer que malgré la forte hausse des prix vécue ces derniers mois, l'exploitant vise à une amélioration de sa rentabilité... "L'impact global de cette hausse est insignificant pour ses clients. A l'inverse, le titre semble au cours actuel très attrayant, ce qui représente une occasion d'achat importante".
Le leader pharmaceutique Teva (TEVA) est dans un cas similaire, après avoir fortement plongé à la suite de l'annonce de son procès perdu qui l'opposé à un autre géant du secteur AstraZeneca PLC (AZN.LN). Mais depuis le début de semaine, le titre a repris tout le terrain cédé, grâce entre autre au succès d'une étude qui montre qu'une dose de 40 milligrammes de son médicament vedette, la Copaxone, était plus efficace que la dose de 20 milligrammes pour empêcher les risques de rechute pour les malades atteints de sclérose en plaques.
Enfin la compagnie de solutions informatiques BluePhoenix (BPHX ) annonce un revenu de deuxième trimestre en hausse de 18% à 20% par rapport à la même période de 2007. Un progrès dû à une politique réussie de contraction de ses coûts, même si les responsables reconnaissent une difficulté à augmenter le chiffre d'affaires actuel. Le pipeline de produits est sain, et BluePhoenix poursuit ses excellentes relations avec ses clients, "sensibles aux nouveaux projets présentés". Par ailleurs, BluePhoenix a indiqué qu'il prévoyait de vendre ses 58% détenus dans sa filiale Mainsoft. Ni l'acheteur potentiel, ni des termes du contrat n'ont été révélés.

484.000 israéliens gagnent moins que le salaire minimum.

Selon le Bureau central des statistiques, le salaire moyen des israéliens est tombé de 1.6%, à NIS 8.056 brut en Mai. Alors qu'il avait progressé dans la même proportion entre Fevrier et Avril de cette année. Ce qui annule tous ses gains de 2008, même si en données annuelles, le salaire moyen gagne +1,9% sur les 12 derniers mois. Par ailleurs, le Bureau central des statistiques rapporte que 484.200 personnes ont gagné moins que les NIS 3.850 du salaire minimum fixés par l'état, et qu'un quart d'entre eux a gagné en moyenne autour de NIS 2.000.
Comme toujours, ce sont les employés de la compagnie d'Electricité (TASE : ELEC) et ceux de la Mekorot National Water Company qui perçoivent le plus, avec des salaires bruts moyens de NIS 23.338, presque le triple du salaire moyen national. Suivent ensuite les employés des secteurs bancaire, de l'assurance et de la finance avec en moyenne NIS 17.967 de revenu, 2.2 fois le salaire moyen national. Enfin, les fonctionnaires et les employés de l'État arrivent en 3e position, avec un salaire moyen de NIS 11.722 en avril. Au fond de ce classement, on retrouve les employés du batiment et de la restauration, avec un salaire moyen de NIS 3.794, soit 53% de moins que le salaire national moyen.

Etude : Augmentation en vue dans l'immobilier.

D'après une étude recente menée par Levy Yitzhak, un spécialiste du secteur, les prix dans l'immobilier, qui s'étaient tassés ces derniers temps, devraient repartir. 13% du public interrogé aurait indiqué avoir l'intention d'acheter un appartement dans les six prochains mois. Levy Yitzhak a par ailleurs annoncé les prix moyens observés région par région. Ainsi, le prix moyen d'un appartement au nord et au central de Tel Aviv s'élève aujourd'hui à NIS 1.513 million, avec des hausses sensibles de la demande sur Ramat Gan et Givatayim. A l'autre extrême, le prix moyen à Haïfa est tombé à NIS 455.000, soit moins du tiers des prix pratiqués à Tel Aviv. A Jérusalem, la demande continue à progresser, avec une moyenne de NIS 1.18 million. Les quartiers les plus recherchés sont Talbieh, Rehavia, Guivat haGermany, mais également MeaShearim et d'autres zones habitées par des orthodoxes.
L'étude souligne aussi une demande forte à Zichron Yaakov et à Binyamina, deux villes entre Tel-Aviv et Haifa qui ont changé de statut ces dernières années, avec des acheteurs acceptant de payer jusqu'à NIS 1.5-2 million pour des villas. L'attractivité de Modiin, la ville nouvelle fondée entre Tel-Aviv et Jérusalem, est en net retrait, puisqu'il y a actuellement 1.400 appartements d'occasion proposés sur le marché depuis plus de six mois.
A l'inverse, la région du Sharon demeure fortement prisée, avec Netanya où sont signées le plus grand nombre d'affaires. Raanana demeure l'agglomérations dans laquelle la demande d'appartements de cinq-pièces (NIS 1.85 million) est la plus importantes, avec des riverains peu disposés à se déplacer vers Kfar Saba ou Hod Hasharon, ses 2 voisines. L'enquête révèle que de nombreuses personnes ayant quitté Tel Aviv et qui résident actuellement dans d'autres villes, dela région du Sharon, ou Modiin, Rishon LeZion, et même Jérusalem, seraient très intéressées à revenir y vivre.
Enfin dernier enseignement, Rishon LeZion reste la ville record pour le turn-over d'appartement. Les résidants de Rishon LeZion déménagent en moyenne, quatre fois pendant leur vie adulte, comparée à la moyenne nationale de tout juste un peu plus de deux mouvements par vie. Quant au prix, 71% des répondants estiment que les prix de l'immobilier devraient encore augmenter, contre 68% dans la précédente étude.

A suivre cette semaine

Comme sur toutes les places, les valeurs israéliennes ont beaucoup souffert ces dernières séances. Les indices sont en bernes : le TA100 se retrouve sous les 1.000 points, et le TelTech sous les 200 pour la première fois depuis... Avril 2003 !
Israel Chemicals (ISCHF), le fabricant de fertilisant et dérivés chimiques issus de la mer morte, victime de mauvaises nouvelles sur les matières premières, devrait très rapidement se reprendre. Le dossier reste bon (voir notre article sur le Potasse) et la correction de la semaine passée apparait bien excessive aux yeux des opérateurs.
ALADDIN (ALDN) le producteur de solutions IT-security, avait perdu plus de 30% sur un profi-warning qui l'avait envoyé en enfer. Depuis les investisseurs pensent que tout exces a une fin et elle dvrait rapidement refaire une partie de ses pertes et repartir à l'assau des $10, un niveau plus onforme à sa fair-value.
Internet Gold (IGLD) se retrouve au coeur de grandes manoeuvres. En effet, Microsoft a décidé de racheter les 50.1% de MSN Israel détenus par Internet Gold et les 2 compagnies ont annoncé Dimanche l'ouverture de discution pour étudier les conditions de cette transaction. Garder également un oeil sur 012 Smile sa filiale inscrite sur le Nasdaq.
Enfin, ALVARION (ALVR) a fait l'actualité ses derniers temps avec la commercialisation de son système WiMAX dans différents pays d'importance comme l'Epagne ou l'Inde, véritable révolution qui verra Internet accessible partout dans les villes. Le cours boursier integré déjà ces réussites, et donc a répercuté un certain essouflement qui l'a ramené vers sa résistance de $6, sur laquelle nous attendons un rebond de forte amplitude.
Voilà, bonne semaine.

People & Business : Patrick Bruel joue gros !

La prochaine légalisation du marché des jeux en ligne intéresse de plus en plus. Après les poids lourds Partouche et Barrière, et même Patrick Le Lay, c'est au tour de Patrick Bruel de solliciter une licence de jeu, en association avec Marc Simoncini, le fondateur de Meetic. Selon le site du Point, le gouvernement proposerait une ouverture selon trois scénarios possibles : soit uniquement la légalisation des paris sportifs, soit uniquement celle des paris et des jeux de cercle, soit tous les jeux à l'exception des loteries.
Et a imaginé un système de licence nationale reposant sur un cahier des charges strict délivré par une instance de régulation unique. Parmi les obligations figurait une vigilance particulière sur l'addiction au jeu.
Un secteur promis à un avenir juteux
Confronté à l'assèchement des caisses de l'Etat, le gouvernement devrait rapidement et largement ouvrir le marché des jeux en ligne. Les trois quarts du produit brut des jeux estimé étant réalisés par des opérateurs non autorisés, le gouvernement aurait tort de se priver de ces recettes juteuses.
Selon une étude réalisée par Ineum Consulting, le marché mondial des jeux d'argent (loteries, casino, paris hippiques et sportifs) devrait atteindre 27 milliards de dollars de chiffre d'affaires brut en 2012. Evaluée aujourd'hui à 5%, la part de marché des jeux d'argent sur Internet en Europe devrait fortement progresser dans les prochaines années pour gagner 123% d'ici 2012.
Alors Patrick Bruel bluffe t’il ?

L'immobilier israélien a reculé.

Selon une étude réalisée par la Banque d’Israël, « Survey of Economic Developments » le prix des logements aurait baissé en Israël : - 2,3 % à la fin de l’année 2007. Mais demeurent toutefois de grosses variations de prix entre les logements situés en zone très demandées et ceux en zone moins populaires car, si les prix ont fortement augmenté pour la première catégorie, en raison d’une forte demande d’appartements formulée par des résidents étrangers, et ont fortement baissé pour la seconde. Pourtant, du coté de l’offre, la Banque d’Israël estime que l’industrie du logement n’a pas répondu à cette attente et le nombre de chantiers est toujours très bas.
Les loyers eux, n’ont que légèrement augmenté en juin, et cela prend plus de temps pour les propriétaires pour trouver des locataires. La raison : une baisse la demande d’appartements locatif dans la première moitié de 2008. Les plus grands de toutes les hausses est observée dans la région de Ramat Gan-Givatayim, où les loyers pour un deux-trois pièces ont augmenté de 9%, comparé à la deuxième moitié de 2007. A Tel Aviv le loyer pour un appartement de trois-pièces au sud a augmenté de 3% (de NIS 2.764 à NIS 2.860 par mois). Le loyer moyen à Tel Aviv centre sont restés presque inchangés (de NIS 4.168 à NIS 4.183), et dans le nord de Tel Aviv les locations ont augmenté de seulement 2% (de NIS 4.469 à NIS 4.554).

L'inflation éclate, pensez à l'or.

L'or a récemment gagné 3,5% en un jour. Pas mal. Ce qui nous plaît surtout, c'est que les 865$ ont bien résisté et que l'once est repassée au-dessus des 900$.
Normal. L'inflation continue de hanter les marchés et le Dollar se fait encore une fois malmener. Les marchés actions plongent, comme nous le voyons tous depuis le début d'année. Il faut dire que le pétrole à 143$... ça n'aide pas !
Oui, mais peu importe les causes : aujourd'hui les deux tiers de la population mondiale doivent se préparer à vivre avec une inflation à 2 chiffres. L'économie s'essouffle et le spectre de la stagflation des années 70 donne du fil à retordre à nos banques centrales, qui n'a qu'une seule réponse à proposer : augmenter les taux.
Le souci, c'est que toutes les opérations de sauvetage semblent un peu vaines.
Du coup ce qui ressort de tout cela, c'est l'évidence même : il vous faut de l'or. Vous devez avoir de l'or, le métal qui a toujourd été un rempart dans la tempête. Que ce soit dans une stratégie conservative ou au contraire agressive ; que vous tradiez des ETF, des grammes d'or ou que vous fassiez des allers-retours ; que vous vous positionniez sur un plus long terme ou que vous cachiez des lingots sous votre matelas, vous n'avez plus le choix. Pour moi
, nous visons toujours les 2 000$ l'once (soit environ 1 350€) ; il y aura des allers-retours à faire d'ici là.
Vous avez plein de manières de vous positionner sur l'or. Mais choisissez-en une !

FOREX : comment jouer le Dollar.

Il y a des mois que la devise américaine est prisonnière d'une tendance baissière qu'elle est dans l'incapacité d'inverser. C'est pourquoi, spéculer sur ses mouvements fut longtemps particulièrement aléatoire. Un phénomène qui empêchait de profiter de la moindre reprise, ce qui a fait perdre beaucoup de temps et d'argent à certain. Mais depuis le début d'année, la courbe de l'USD s'inscrit dans un canal parfaitement délimité, qui ne laisse plus de place à l'incertitude. Un canal qui est devenu le meilleur outil d'aide à la décision qui soit pour les investisseurs.

Qu'on en juge :


On le voit, il est possible de gagner à l'achat, comme à la vente à découvert, avec plusieurs cycles explicitement configurés. Avec pour chacun d'eux une amplitude nette de 7% à 8%, pour des plus-values qui s'avèrent donc plutôt significatives !
A court-moyen terme, aucun scénario ne devrait contredire l'analyse technique. La crise des subprimes et l'elargissement prévisible du différentiel de taux de change (la Fed s'en tenant à ses 2%, alors que la BOI a remonté ses taux de 0.5 pts en Juin et que la BCE devrait suivre de 0.25 pts dès jeudi), ne permettront pas une inversion de la tendance avant un bon moment.
Voilà, à vous de jouer !

Shekel fort : les raisons de s'en réjouir !

Ils sont très nombreux, les économistes, experts et autres hommes d'affaires à se plaindre de la force actuelle de la devise israélienne... et à présenter le phénomène comme une calamité ne pouvant profiter à personne ! Certains viendraient-ils de découvrir les inconvénients d'une monnaie forte ? Ou pour des raisons mystérieuses (les fameux effets de la pensée unique), préfèrent-ils oublier les avantages reconnus d'une telle situation ?
Alors mettons les pieds dans le plat. Les grands perdants de la santé du shekel sont certes à l'évidence les exportateurs, surtout de haute technologie. Et on le sait, qui touche à la high tech israélienne semble toucher à l'âme du pays tout entier, tant le poids médiatique de cette seule activité est écrasant. Tant l'ensemble des sphères économico-politico-sécuritaires sont imbriquées pour défendre ce secteur. Au point de nous faire croire que hors du high tech, point de salut pour Israël ! Alors les experts de toutes tendances se lèvent comme un seul homme pour condamner ce Shekel qui rogne les marges de la technologie locale. Mais il est temps de dire quelques vérités, même si elles vont à contre courrant. D'abord le high tech n'est qu'une partie des exportations nationales, et celles-ci sont depuis toujours très inférieures (hélas) aux importations ... Ce qui se résume à dire qu'une monnaie forte pénalise certes les premières (la seule chose soulignée par tous ces pseudo spécialistes), MAIS que les secondes, plus nombreuses, sont inversement traitées, et profitent en plein des termes du change actuel !
De plus, à l'heure de la mondialisation, quel exportateur peut prétendre n'avoir que des coûts en Shekel ? N'a t'il délocalisé aucune de ses activités ? N'achète t'il à aucun fournisseur étranger ? Certains prennent l'exemple de Kibboutz, exclusivement tournés vers l'export et n'employant que des israéliens... Mais que représente t'il à l'aune des échanges commerciaux globaux du pays ? Soyons sérieux.
J'aimerais également souligner que des études ont montré la faible élasticité des prix dans ce secteur. Autrement dit, le client chinois (ou autre), ne peut se passer aisément de la technologie israélienne, souvent issue d'une stratégie de niche, sur laquelle elle est donc seule à lui proposer une solution optimale. Alors le prix...
Même l'argument macroéconomique de l'augmentation du déficit de la balance commerciale ne tient pas. Premièrement aucun creusement significatif n'a été observé depuis le début de l'année. Mais surtout, comment oublier qu'en terme réel, un déficit de 1 milliard de dollar en 07 représentait un manque à gagner de 4,5 milliards de NIS, alors que ce même milliard ne somme plus que 3,3 milliards de NIS au taux de change plus avantageux d'aujourd'hui !
Autre effet vertueux : l'accélération du remboursement de la dette, libellée en Dollar auprès des créanciers internationaux. Le net raffermissement du Shekel a donc ouvert une fenêtre sur un désendettement à moindre coût, qui va permettre à l'état de s'alléger de ce fardeau, et d'atteindre ainsi les standards comptables nécessaires à l'intégration d'Israël dans les grands organismes internationaux (OCDE par exemple).
Enfin, le Shekel fort se traduit par un niveau général de son taux d’intérêt proche de celui observe en zone euros comme en zone dollars (avec un différentiel des plus faible de l'histoire). Ce qui rend par conséquent l’environnement israélien plus propice aux investissements, et donc à la croissance. Avec là encore, une intégration facilité de notre devise aux circuits financiers mondiaux (la Banque CLS et 80 pays la cotent en continu) ! Soit l'obtention de conditions d'emprunt encore améliorées.
Donc les importateurs sont gagnants (même si le consommateur ne le retrouve pas à la caisse...), les comptes de l'état sont gagnants, les touristes sont gagnants, les investisseurs sont gagnants, le remboursement de la dette est gagnant, la fuite des cerveaux israéliens freinée grâce à des salaires devenus équivalents, etc.
Bref, il faut sortir de la pensée manichéenne. Un shekel fort, cela a aussi beaucoup de bons cotés.

Le président de l'OPEP : le pétrole à $170 très vite !

"Les prix du pétrole devraient monter à $170 le baril cette année en raison d'une demande accrue et des tensions politiques, mais surtout à cause des décisions prises par les instances monétaires aux États-Unis et en Europe, qui pousse à une dévaluation rampante du billet vert... " Voilà en substance ce qu'a déclaré le Président de l'OPEP Chakib Khelil sur l'antenne de Bloomberg tv ce week-end.
Placé à la tête du Cartel pétrolier, il est évidemment aux premières loges pour apprécier les conséquences d'un dollar trop faible surtout vis-à-vis de l'Euro, d'une demande estivale accrue et des tensions géopolitiques qui parcourrent le Moyen-Orient. Et expliquer pourquoi le prix du brut a battu son record Vendredi à New-York en terminant à $142.99 le baril.
Alors non, pour lui le marché mondial ne souffre pas d'un manque d'approvisionnement... Non, la demande même en expansion venue des Etats-Unis ne cause pas ce renchérissement vertigineux... Non, la faute n'est pas non plus à rechercher du coté des spéculateurs, qui comme toujours ne font qu'anticiper les trends des marchés, pour comprendre pourquoi les prix ne cessent de monter. La raison essentielle est mécanique : tant que la Fed ne bougera pas sur ces taux, collés à 2%, et que la Banque Centrale Européenne participera à cette dévaluation effective du dollar, en augmentant elle ses taux directeurs (pour lutter contre l'inflation... elle même causée surtout par la chèreté des matières premières !), le prix du pétrole ne pourra qu'être largement orienté à la hausse.
Nous adhérons totalement à ce tissu d'explications, même s'il ne faut pas se leurrer : le message de M. Khelil est infiniment politique. Et tient en substance est une phrase : Mrs les occidentaux, stabilisaient le marché des changes qui affecte nos petro-dollars, et nous trouverons des solutions pour fournir la croissance mondiale. Dont acte.

La séance du 25 Juin 2008

Israel stocks higher; ICL target up at Lehman.
Israeli stocks rose on Wednesday, led by strength in the banks as well as technology and real estate issues.
Late in the trading day, the Tel Aviv Stock Exchange's benchmark TA-25 Index rose 0.52% to 1121.00, while the TA-100 rose 0.42% to 1020.90.
The Tel-Tech 15 Index of top technology stocks rose 1.35% to 233.29. The Real Estate 15 gauge added 1.3% to 458.30.
On Tuesday, the TA-25 closed 1.09% lower.
The two most-active issues were Israel Chemicals, the maker of fertilizer and chemicals derived from the Dead Sea, and its parent, Israel Corp. Those stocks were last down 3.3% and 1.9% respectively.
Analyst Joseph Wolf at Lehman Brothers lifted his price target on ICL to 100 shekels from 95. It's currently trading around 77 shekels ($22.72). The company remains Lehman's top pick in Israel, even as the stock has run up more than 60% since early March.
Agrichemicals producer Makhteshim-Agan was 0.8% lower. Its major holder, Koor, (KOORF) was up 0.3%. Koor's parent, IDB Group, said on Tuesday that it would meet again with a foreign investor that had once expressed interest in acquiring control of Koor. Leader Capital Markets had cited speculation that the Indian company United Phosphorous was the investor, and Leader noted that the Israeli daily Ha'aretz reported that point on Wednesday as well.
Active and higher among the blue chips were telecoms provider Bezeq, up 2.5%, and Israel Oil Refineries, up 5.1%.
Bank Hapoalim's researchers cut the price target on Oil Refineries to 2.89 shekels from 3.37 while reiterating the stock market perform. Shares were trading around 2.75 shekels.
The banks were higher, Hapoalim (BKHYY) by 1.3%, Mizrachi Tefahot by 1.5%, Discount by 1.2%, and Leumi by 0.1%.
Top technology risers include Partner Communications, (PTNR) the Israeli affiliate of the Orange cellular network, up 1.2%, and VeriFone, (PAY) the payment-processing-systems specialist, up 3.3%.
In addition, defense contractor Elbit Systems, (ESLT) rose 1.5% and Nice Systems, (NICE) the producer of digital recording and archiving systems, jumped 3.2%.
Among the major property managers, Africa-Israel Investments (AFIVY) eased 0.2%, Kardan NV (NL:11365: news, chart, profile) advanced 3.6% and Gazit Globe added 0.4%.

Bar-On s'excuse.

Nous avions souligné la semaine dernière le peu de logique économique et l'injustice sociale du plan de réforme fiscale présenté par le ministre Bar-On. C'est donc sans surprise que nous avons entendu hier son méa culpa, et le retrait immédiat du projet. Ce zig-zag, opéré en à peine 6 jours, dénote du peu de sérieux de la politique suivie par le gouvernement actuel, qui est en train de manger tous les fruits de la croissance sans prendre un minimum de mesures d'accompagnement afin de la rendre pérène...

Bulle... krach... bulle... krach...

Bulle... krach... bulle... krach... et ça continue. Un secteur gonfle... puis éclate… c‘est ainsi que les bourses fonctionnent !
Et maintenant ?
Les prochaines bulles seront probablement dans le pétrole... les matières premières et -- selon de nombreux experts -- les marchés émergents.
Nous voyons l'air chaud entrer sur le marché pétrolier, par exemple. Ainsi plus de 260 milliards de dollars se sont posés dans des stratégies indicielles sur les matières premières -- par rapport à 13 milliards de dollars à la fin 2003.
Et si l'on observe un graphique du Nasdaq entre 1990 et 2000, nous voyons qu'il a un air familier. Oui, cher lecteur, le marché pétrolier 1998-2008 ressemble beaucoup au marché des dot.com (tel qu'il s'échangeait sur le Nasdaq) 8 années auparavant.
Bien entendu, il y a de nombreuses raisons de penser que le pétrole deviendra de plus en plus cher. Mais les raisons de penser que les dot.com continueraient à grimper ne manquaient pas non plus à l’époque. Idem pour les prix des appartements à Miami, avant la crise des sub-primes. "Le pétrole, c'est différent", me direz-vous. L'économie ne peut pas fonctionner sans lui. De plus en plus de gens en achètent. Les Nigérians font exploser des pipelines. La production a atteint son sommet. T. Les Chinois font des réserves en prévisions des Jeux olympiques, etc.
Peut-être. Mais l’être humain est ainsi fait que plus il a de raisons de croire en quelque chose... plus il le croit à l'excès...
En ce qui concerne les marchés émergents, je pense qu'ils sont eux aussi en mode bulle. Le "découplage" n'est que sottises. Lorsque l'économie mondiale prendra le chemin de la baisse, ils lui emboîteront le pas. Bon nombre d’entre eux sont déjà en baisse. Et largement. Shanghai a perdu 50%. Le Vietnam plus encore. S'agit-il de bulles qui ont explosé, et ne peuvent plus être regonflées ? Ou bien s'agit-il de bulles en devenir... qui attendent la prochaine bouffée d'air chaud ?
Toute la question est donc de savoir à quelle étape en sont les marchés actuels… Alors Krach ?... Bulle ?...

Etait-ce vraiment nécessaire, Mr Fisher ?

Je viens de relire la note de la Banque d'Israel expliquant sa décision de remonter les taux d'intérêt pour la seconde fois en un mois. En les haussant de 0,5% au total sur Juin, elle espère je cite : "ramener l'inflation qui s'est envolé à 5.4 % ces 12 derniers mois, dans la fourchette des prévisions gouvernementales de 1-3 pour cent l'an..."
La logique économique ne devrait pas être discutable... Et pourtant. J'aimerais pondérer cette mesure par quelques observations qui démontrent le peu d'efficacité qu'il faut en attendre.
D'abord, ces tensions inflationnistes, dans le sillage de la flambée du pétrole et des produits alimentaires, sont à dimension mondiale. Des tensions sur les prix qui ont même gagné les pays à bas coûts. Autant dire que la marge de manoeuvre israélienne est plus que réduite.
Secondo, cette décision qui ne peut influencer, nous venons de le voir, que la "partie" interne de l'inflation, se propose donc de cibler l'augmentation de la consommation intérieure, génératrice de cette hausse des prix. Mais le problème est que celle-ci reste également le moteur principal de la croissance israélienne... Nous demanderait-on de choisir entre activité et recul des prix ?

De plus, elle accroit le différentiel de taux entre Shékel et USD, qui reste lui aux USA à 2%. Une situation qui va encore favoriser une devise israélienne déjà jugée bien trop forte par nombres d'agents économiques, les exportateurs en tête.
Enfin, dernière question : comment imaginer qu'une réduction des taux si étroite, à peine 0.25 point, puisse vraiment casser cette fièvre inflationniste, au point de la ramener des 5,4% actuels, aux 1 à 3% voulus par le Trésor ?
Le graphe ci après tend à montrer une déconnection de longue date entre la courbe des Taux d'Intérêt (TI) sur les 5 dernières années et celle de l'Inflation (CPI) avec, in fine, une hausse des prix alors que les taux directeurs sont abaissés !



Décidement les lois macroéconomiques ne sont plus ce qu'elles étaient...

La Potasse, de l'or en barre pour Israël !

La mer morte, qui marque le point le plus bas du globe (417 m sous le niveau de la mer) est un symbole universel de désolation, bien pire que les régions désertiques les plus inhospitalières. Le lieu où les Sodome et Gomorrhe bibliques ont été enterrés sous un déluge de feu et de soufre. Pourtant la mondialisation et ses hautes turbulences actuelles pourraient offrir une opportunité inimaginable de développement pour toute cette région aux paysages lunaires, et esquisser pourquoi pas, un signe fort de rapprochement entre l'état hébreu et ses voisins arabes. Afin de former la clé de voûte d'un Moyen-Orient transformé.
De cet endroit, on extrait depuis des décennies du potassium, bromure, magnésium et naturellement du sel. Des minéraux bien moins rentables et importants que le pétrole et le gaz des contrées environnantes... Quoi que ! Avec l'envolée des cours de toutes les céréales – blé, riz, mais, ... – et les pénuries alimentaires qui s'allument partout dans le monde, la demande de potasse qui aide à la fabrication d'engrais et autres fertilisants, a explosé. Et avec elle le prix d'un produit dont Israël assure 11% de la production totale à l’échelle de la planète.
Le leader israélien du secteur, Israël Chemicals Limited (ICL, anciennement Dead Sea Works) - 3ème producteur mondial de potasse, mais aussi de 35% du brome mondial et de 9% du magnésium – voit son cours en bourse atteindre des sommets, au rythme de la progression de cette matière première. Une véritable succès story, passé de 6 NIS / action il y a 5 ans, à 80 NIS aujourd'hui, grâce à un CA en pleine croissance : $1.53 milliard au 1er trimestre 2008, soit le double sur la même période de l'an dernier, et une multiplication par 4 du résultat net.
Comment pourrait-il en être autrement : le prix de la potasse s'envole, poussé par une offre largement insuffisante. Un phénomène qui ne pourra que perdurer encore longtemps, puisque les capacités de production ne devraient progresser que faiblement, pour toutes sortes de raisons techniques (p-e 3% par an d'ici 2012) alors que la demande, elle, est fortement soutenue par les besoins des pays émergents - la Chine importe 70% de ses besoins actuels... Ainsi, la tonne qui se traitait (sur le marché non officiel) aux environs de 200 $ de mi-2004 à mi-2007 – ce qui était déjà le double des cours observés mi-2003, a atteint au printemps 2008 les 500 $ ! UralKali vend même déjà vers l'Asie et le Brésil la tonne à... 1 000 $ !
A ces niveaux, la potasse pourrait donc bien devenir le nouvel or noir, ou plutôt blanc, de la région, pour le plus grand bénéfice des économies israélienne et palestino jordanienne. Et relancer l'intérêt des investisseurs internationaux autour du grand projet promu par le Président S. Pérès de vallée de la Paix : la construction autour de la Mer Morte de grands complexes hôteliers dédiés à un tourisme thérapeutique mondial, et le creusement d'un long canal qui la relierait à la mer rouge, afin de l'alimenter et de profiter du dénivelé pour produire des ressources énergétiques renouvelables.

A surveiller dans ce secteur :
Le canadien Potash Corporation of Saskatchewan.



Le groupe russe UralKali.


L'israélien ICL.



35% de la population israélienne est "non productive".

La conférence du Président qui s'est tenue au mois de Mai dernier à été fort intéressante à beaucoup d'égards. Et s'il fallait essayer de ne ressortir quelques unes des conclusions les plus marquantes, j'aimerais rapporter par exemple l'intervention du CEO d'Ormat Industries Yehudit "Dita" Bronicki, le leader de la CleanTech israélienne, qui se plaint de "l'impatience des jeunes entrepreneurs israéliens d’aujourd’hui qui cherchent bien trop vite à sortir de leur start-up dès les premières réussites, au lieu d'en poursuivre le développement à moyen terme. Ce comportement profondément individualiste, pourrait casser à la longue le dynamisme du pays tout entier". Et d'ajouter : "l'économie globale ou mondialisation ne nous oblige pas à nous sauver d'Israël. Au contraire, il est possible d'établir des compagnies de dimension internationale et de les contrôler d'ici." Bronicki parlait devant un parterre d'hommes d'affaires et de responsables qui ont participé à la conférence, en réponse à une question sur les chances réelles de voir le PIB israélien rejoindre le niveau atteint par les pays les plus développés.
J'ai également noté les mots de Monsieur Ronald Cohen, Président de la Portland Trust, qui encourage fortement la coopération économique entre les institutions du pays et les arabes israéliens, parce que "le PIB global du pays est très largement freiné par le fait incroyable que près de 35% de sa population soit maintenu en dehors du marché du travail, lorsqu'on y ajoute les Harédim. Un tel taux d'improductifs est beaucoup trop pénalisant !"
Avia Spivak, l'ancien sous-gouverneur de la banque d'Israël, avertissait "incorporer les Harédim et les Arabes dans le monde du travail, sans précédemment les former et investir en eux, ne fera en réalité qu'abaisser le PIB, au lien de le relever".
Remettre tous ces gens dans le circuit est un vieux serpent de mer, dont Bibi Netanyahu avait fait son credo avec quelques réussites, mais que ses successeurs ont hélas abandonné. Pourtant ce phénomène est un des plus grands et des plus dramatiques pourvoyeurs de pauvreté dans ce pays. Vraiment dommage !

La Banque d'Israël optimiste pour la croissance.

L'institution financière relève ses prévisions de PIB pour 2008 à 4.2%. Une hausse rendue possible grâce à des statistiques encourageantes et à une amélioration des chiffres de l'emploi au premier trimestre. La banque d'Israël prévoit également que ce taux de chômage tombera en dessous des 6.4% de la population active. Par contre elle abaisse ses objectifs pour 2009, avec une anticipation de croissance du PIB à 3.1% et une légère dégradation sur le front du chômage avec un taux qui remonterait à 6.6%.
Rien d'inquiétant pour autant, la BCI nous ayant habitués à remonter régulièrement ses prévisions. Ainsi, il y a deux mois, elle avait annoncé une croissance de "seulement" 3.2% ! Une réévaluation de 1 point en si peu de temps... Impressionnant non ? Y aurait-il des raisons plus ... politiques à ce revirement ? J'espère que non. En attendant Israël sur-performe très fortement les prévisions formulées pour les principaux pays développés, puisque par exemple l'INSEE estime la croissance française pour 2008 à 1.6% !
Néanmoins, la banque centrale avertit que le ralentissement continu de l'activité aux USA et les risques d’un fléchissement plus global, combinés avec une forte appréciation du shekel et une détérioration de la balance commerciale, vont peser sur la vigueur économique. Enfin elle s’attend à une baisse de 0.5% de la balance des paiements.
Allez Messieurs, encore un petit effort sur la redistribution des fruits de cette croissance ... et tout sera parfait !

Bar-On annonce une nouvelle réforme fiscale !


Heureusement, le ridicule ne tue plus.
Alors que le gouvernement actuel vit ses derniers jours, et que Bar-On, le ministre du Trésor est un des personnages dont le destin politique est le plus lié à celui du PM Olmert, sa présentation d'une réforme fiscale s'étendant jusqu'à ... 2015, frise véritablement le ridicule.
Sur le fond, il propose de faire passer l’impôt sur les sociétés de 27% en 2008 à 20% en 2015 ; et de ramener sur cette même période, l’impôt sur les revenus, de 47% à 42% pour la tranche d’impôt maximale, et de 16% à 10% pour les revenus compris entre 4.390 et 7.810 shekels par mois, de 26% à 17% (revenus compris entre NIS 7,810-11,720), et enfin de 33% à 25% pour ceux qui perçoivent de 11.720 à 36.760 shekels.
Mais au delà du caractère totalement populiste à visée électoraliste de ce type d'annonce, il reste une question : comment financer ce cadeau fiscal ? Bar-On propose la suppression de l’exonération fiscale dont bénéficie l’épargne d’entreprise, les fameux “fonds de perfectionnement” (fonds de retraite).
Et une réponse : la logique économique de telles mesures est plus que discutable, lorsque l'on comprend que Trésor propose de financer la baisse des impôts pour les plus riches en taxant l’épargne des catégories les plus modestes. Ce n’est pas forcément le meilleur moyen de résoudre les inégalités de revenus en Israël.
Il est des gouvernements qui ne seront regrettés que par bien peu de monde !

RENVERSEMENT DE TENDANCE SUR LE DOLLAR


Cela faisait des semaines que j'attendais un signal fort pour la baisse de l'euro, et le rebond technique du dollar jusqu'à l'été. Le signal est venu hier.Grande première hier aux Etats Unis. Le président de la FED s'est exprimé sur le dollar.
Il existait une tradition aux Etats Unis: la banque centrale américaine ne faisait jamais de commentaires sur le dollar. Et surtout pas de commentaires sur son niveau, qu'il soit trop faible ou trop élevé. Le dollar, c'était le privilége du secrétaire Américain au Trésor. Mais Henry Paulson n'a jamais convaincu personne quand il déclarait du bout des lèvres que le dollar devait rester une devise forte. Alors Ben Bernanke a mis les pieds dans le plat hier en rompant la tradition et en déclarant de façon trés directe que le dollar était trop faible. N'ayons pas peur des mots, c'est une déclaration historique et c'est un élément primordial pour l'évolution des marchés pour les mois à venir.

Alors pourquoi cette déclaration soudaine?
Pour une raison trés simple. La FED est coincée. L'économie américaine est faible et la FED aimerait bien conserver des taux bas. Mais d'un autre côté l'inflation devient inquiétante et si cela continue, la FED doit relever ses taux ce qui aurait des conséquences dramatiques pour la croissance. L'équation qui consiste à combattre l'inflation sans augmenter les taux a une solution: elle passe par la hausse du dollar. Un dollar plus fort c'est une inflation controlée. Bernanke a donc décidé de frapper fort. D'abord par des déclarations et par des menaces voilées d'intervention sur les marchés

C'est une bonne nouvelle ?
C'est une excellente nouvelle. Pour le monde entier. Tout d'abord, une des causes de l'envolée des matières premières c'est la baisse du dollar. Et d'ailleurs pétrole, or et autres matières premières ont fortement baissé hier aprés la déclaration de Bernanke. Mais surtout c'est le signe que la baisse du dollar n'est plus seulement le problème des Européens et des autres pays, c'est devenu aussi le problème des Etats Unis. Le dollar va donc remonter, les matières premières baisser et cela va aider les marchés boursiers à se stabiliser à la hausse. C'est un véritable tournant.

LA VALEUR DU MOIS DE JUIN :


ExonHit Therapeutics (Mnémo : ALEHT ; ISIN : FR0004054427).
Le secteur des Biotech a le vent en poupe. Normal, après avoir autant dévissé en 2007.
ExonHit est une société fondée en 1997, basée à Paris, avec également un laboratoire de recherche à Gaithersburg (Maryland, USA).
2 sources de revenus :
A- La commercialisation de SpliceArrayTM, une nouvelle génération de puces à ADN permettant la détection d'informations cruciales sur les pathologies.
B- La société a plusieurs partenariats stratégiques (dont bioMérieux) afin de mettre au point des diagnostics sanguins dans le domaine des cancers, de la maladie d'Alzheimer et de l'athérosclérose.
Chiffres clés :
Total des produits à € 5,4 millions en 2007 ( 5,6M€ en 2006) ;
Investissements en R&D à 8,6 m€ en 2007 ( 6,8 m€ en 2006);
Perte opérationnelle de 7,8 m€ vs perte de 5,0 m€ en 2006;
Trésorerie en forte hausse à 31,3 m€ au 31.12.07 par renforcement des capitaux propres vs 24,0 m€ au 31.12.06.
Perspectives :
Les premiers diagnostics sanguins développés ALEHT seront commercialisables dès 2009 !
Les recherches s'effectuent sur des maladies très médiatisées, renforcées par la volonté politique et économique de soutenir les laboratoires qui s’investissent sur ce segment de la recherche médicale.
Des partenariats solides qui renforcent la capacité du groupe à transformer ses études cliniques, et à valoriser ses droits de développement et de commercialisation, avec des niveaux de royalties de bonne facture.
Un marché de la santé qui a de bonne chance de croître, du fait de la pyramide des âges, et de l’augmentation de la dépendance.
La société, spécialisé dans l’épissage alternatif de l’ADN, a des essais cliniques en cours, un portefeuille de produits en stade pré-clinique et travaille également en collaboration avec la société Allergan pour la découverte et le développement de nouveaux médicaments dans le domaine de la douleur, de l'ophtalmologie et des maladies neurodégénératives.
Enfin, le retard de valorisation, malgré la belle reprise sur son plus bas à 3.30 euros, est très important, puisque les analystes s'accordent sur une fair value comprise entre 10 et 15 EUR.

Premier objectif : 7.50 euros.

LE BARIL AU-DESSUS DES 100$ : A QUI PROFITE LE CRIME ?

Qui l’aurait cru ? Depuis quelques mois, le prix du baril de pétrole flirte avec les 100$... Un niveau inimaginable il y a encore bien peu de temps. Mais en ce début d’année, le doute n’est plus permis : le renchérissement de la principale des énergies qui fait tourner l’industrie mondiale, enflamme les taux d’inflation et attaque violemment le pouvoir d’achat de chacun de nous, n’a plus de limite. 100$... 120$... 150$... Les experts s’attendent au pire.. Ou alors à un retour au calme ! Car à l’évidence les avis sont très partagés. Comment savoir ce que l’avenir proche réserve aux consommateurs, aux industriels et aux investisseurs ? Décryptage d’une situation qui pourrait rapidement virer au cauchemar universel.


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